Ce lundi 1er juillet, le procès des accusés des attaques du 19 mai a repris en RDC à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Les deux hommes sont accusés d’avoir participé à l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale. À la suite de cette attaque, les terroristes s’étaient repliés au palais de la Nation, dans l’un des bureaux du président Félix Tshisekedi.
En République démocratique du Congo, lors de l’audience de ce lundi, le tribunal a commencé à examiner le fond de l’affaire après une longue audition d’un des accusés. Ces auditions avaient été suspendues de manière provisoire. Face à la justice, Youssouf Ezangi a déclaré que l’objectif n’était pas de mettre fin à la vie de Vital Kamerhe. Le tribunal présente ce prévenu comme un des bras droits de Christian Malanga, l’auteur présumé de l’attaque. Il a été précisé par Youssouf Ezangi que lui et ses compagnons n’étaient pas informés des détails de la mission.
« Tout ce que l’on nous avait dit, c’était qu’il fallait arrêter Vital Kamerhe et l’amener au palais de la Nation où Christian Malanga allait faire sa déclaration. L’objectif n’était pas de le tuer », a-t-il déclaré
Il a aussi affirmé qu’il avait déjà pris part à une campagne de recrutement en faveur du même Christian Malanga, sans être au courant que c’était pour une opération de cette ampleur. Il a expliqué qu’on avait promis aux personnes recrutées un emploi au sein d’une ONG.
Le 5 juillet, les auditions se poursuivront.
Le dossier a été reporté au vendredi 5 juillet afin de continuer les auditions. D’autre part, Jean-Jacques Wondo – l’expert belge chargé de la réforme de l’Agence nationale de renseignements, arrêté dans cette même affaire – a sollicité la désignation d’un médecin pour prendre soin de son client. Ils affirment qu’il est malade. Ils ont sollicité son transfert vers un hôpital. Le tribunal a rejeté la demande, considérant que les avocats de Jean-Jacques Wondo n’ont pas prouvé son état de santé.