Le samedi 18 décembre 1965, William Branham quitta Tucson à 6 heures du matin pour aller passer les vacances de Noël à Jeffersonville où il devait prêcher le 26.
Dans la vieille Ford-modèle 1964 conduite par William Branham, se trouvaient sa femme et ses deux enfants [Sara et Joseph]. Billy Paul conduisait une Chevrolet où avaient pris place sa femme Loyce, et ses deux jeunes garçon [Paul et David].
Ils traversèrent le Nouveau-Mexique et atteignirent vers 18 heures Clovis. Etrangement, devant le restaurant, William Branham préféra s’éloigner, et il ne revint qu’un peu plus tard prendre un souper léger. Puis il ordonna à son fils Joseph de monter dans la voiture de Billy Paul.
Au Texas, Billy Paul précédait la voiture de son père. Ils avaient convenu de passer la nuit à Amarillo, Texas. Vers 19 heures, Billy Paul croisa une Chevrolet qui n’avait que le phare droit allumé. Puis il y eut un fracas. Cette Chevrolet était conduite par un jeune homme de 17 ans, accompagné de trois compagnons, et ils avaient bu. Le véhicule avait heurté de face la voiture conduite par William Branham.
La tête de William Branham avait traversé le pare-brise et reposait sur le capot. Son bras gauche et son coude étaient coincés dans la portière. Sa jambe gauche était enroulée autour de l’axe du volant. Son épouse était sous le tableau de bord à droite. Billy se précipita vers son père : « Papa, dis une parole ! » William Branham lui répondit : « Je ne peux pas », puis détourna la tête. Le pouls de Meda semblait arrêté.
A cet instant Joseph hurla, et William Branham remua un peu la tête : « Qu’est-ce quec’était que cela ? » [Référence semble-t-il à la vision de la constellation des Anges : dans cette vision Joseph était présent et William Branham s’était demandé si le coup de tonnerre qui avait accompagné la vision annonçait sa mort. Voir chapitre 19].
Billy Paul informa son père que Meda était morte. William Branham demanda : « Mets sa main dans la mienne », puis il pria : « Oh Dieu, ne laisse pas mourir maman, laisse-la avec nous. » Il fallut plus de 45 minutes pour dégager William Branham de la ferraille. Meda et Sara furent transportées à l’hôpital de Friona au Texas où elles recouvrèrent peu à peu la santé. Dans l’autre véhicule, le conducteur et le passager à l’avant avaient été tués, et les deux autres à l’arrière étaient grièvement blessés.
William Branham fut transporté à l’hôpital d’Amarillo, Texas. Le lendemain matin, après avoir pris d’urgence place dans un avion, Pearry Green, pasteur à Tucson, arriva au chevet de William Branham, et là il se mit à chanter le cantique bien connu : « Sur les ailes d’une colombe blanche comme la neige ». William Branham tourna la tête et sourit. Pearry Green l’informa qu’il venait de voir par le hublot de l’avion la lune toute noire, à l’exception d’une petite larme rouge sang dans la partie inférieure. William Branham essaya alors de s’asseoir et de crier quelque chose, mais il était sous trachéotomie, et le son était incompréhensible [Selon les Ecritures, la lune perdant sa clarté et se changeant en sang constitue un signe de jugement sur le peuple : Esaïe 13:10, Ezéchiel 32:7, Matthieu 24:29, Joël 2:31 repris en Actes 2:20, etc.]. Pearry Green croit savoir que, lors d’une prédication à Edmonton au Canada, William Branham aurait indiqué que lors de sa mort, il y aurait un signe de la lune devenant couleur sang.
Le vendredi 24 décembre 1965, à 17h 49, William Branham rendait l’esprit.
Quand William Branham avait été introduit à l’hôpital, le docteur Hines, radiologue, avait déclaré que les fractures du coude et de la hanche étaient irréparables. Mais trois ou quatre jours plus tard, il avait déclaré, qu’il ne comprenait pas ce qui s’était passé, mais que les os s’étaient ressoudés : « Pour ce qui est des os, il est dix mille fois en meilleur état que le jour de son admission à l’hôpital. » Lorsque, selon la coutume américaine, William Branham fut embaumé, le directeur de l’entreprise de pompes funèbres déclara : « Ily a quelque chose d’étonnant. Le système circulatoire de cet homme est excellent ! ».
Certains de ses amis s’attendaient certes au fond de leur cœur à le voir ressusciter. Mais cette marque d’affection, d’admiration,… mais aussi d’émouvante foi, fit ricaner plusieurs observateurs et fut déformée sans scrupule par la presse à sensation.
Beaucoup d’amis de William Branham furent choqués en apprenant sa mort : ils croyaient qu’il était au-dessus de ce genre de tragédie. Il est à noter que le grand prophète Elisée lui-même est mort de maladie [2 Rois 13:14], or le prophète annoncé pour le dernier temps doit être oint de l’Esprit d’Elie et d’Elisée ! Les actes de la souveraineté de Dieu nous sont souvent incompréhensibles.
Le service funèbre eut lieu le 29 décembre. Mais l’inhumation n’eut pas lieu immédiatement : Billy Paul attendait les indications de Meda quant au choix du lieu : Jeffersonville ou Tucson. Le cercueil fut donc scellé et placé en attente. Mais certains firent courir le bruit mensonger que les « disciples de William Branham, dans l’attente de sa résurrection, dépensaient des milliers de dollars pour le maintenir dans une salle de congélation. »
L’inhumation eut lieu le 11 avril 1966 à Jeffersonville.
[D’après « The Acts Of The Prophet » de Pearry Green, chapitres 16 et 17]
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