L’association des femmes médecins œuvrant au Maniema (AFEMOMA) organise, depuis vendredi 28 octobre, sa troisième campagne de sensibilisation et dépistage des cancers gynécologiques avec l’appui des fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) dans deux zones de santé de Kindu.
Selon la présidente de AFEMOMA, Dr Olive Ambambula, cette campagne qui cible mille femmes ira jusqu’au 6 novembre. Elle va se dérouler dans les zones de santé d’Alunguli et de Kailo qui n’ont pas bénéficier de deux dernières campagnes.
Parmi les cancers gynécologiques, celui du sein est l’un des plus répandus.
Pour Dr Olive Ambambula, les causes du cancer du sein ne sont pas connues, mais il existe quand même des facteurs de risques. Raison pour laquelle la guérison semble être difficile, d’où il faut un dépistage précoce comme principal moyen de lutte.
»Si le cancer des seins est dépisté au stade précoce, le diagnostic et le traitement appropriés donnent un bon pronostic, voilà la raison de sensibiliser. Nous nous rappelons que, au moins deux femmes sur dix ont une boule au niveau de leurs seins. Sur dix poules, au moins une boule est un cancer. Et, sur trois cas de décès en RDC, au moins un cas est un cas de cancer du sein, raison pour laquelle le cancer du sein est vraiment un problème de santé publique », a-t-elle expliqué.
En effet, le cancer du sein est guérissable lorsqu’il est diagnostiqué et pris en charge au stade précoce. Mais la plupart des patientes décèdent parce qu’elles se font consulter au stade avancé de la maladie, conclut cette gynécologue.