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RDC: « Il y a des journalistes qui ne sont pas des patriotes. Nous devons discipliner les médias » ( Christophe Mboso)

by Zionews

Le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso a lors d’une plénière tenue mardi 1er novembre, invité les professionnels des médias au patriotisme. Cet appel a été lancé au moment où la République Démocratique du Congo fait face à une agression directe menée par le Rwanda sous couvert du mouvement terroriste du 23 Mars [ M23] dans sa partie orientale.
Pour le speaker de la Chambre Basse du Parlement, il urge de discipliner les médias et doter le pays d’une loi sur la cybercriminalité.« ‪Nous devons discipliner les médias aussi. Les réseaux sociaux racontent du n’importe quoi. Il faudrait que la proposition de loi sur le cybercriminalité soit examiné le plutôt que possible. Il faut qu’on trouve le texte. On va l’enrichir pour son adoption parce que pour l’instant, il y a risque de dépravation de nos mœurs. Même nos enfants risquent d’être corrompus par ses réseaux sociaux. Nous devons faire attention à ça en ce moment », a déploré Christophe Mboso.

Mboso a lors de cette même plénière, fustigé l’attitude de certains journalistes qui selon lui, relayent à travers les réseaux sociaux, certaines vidéos relatives à la situation sécuritaire dans l’Est du pays sans en avoir vérifié l’authenticité.

‬« Il y en a même qui balancent des vidéos qu’ils ont ramassé, je ne sais où, je ne vais pas accuser tout le monde. Mais il y a des journalistes qui ne sont pas des patriotes. Ils mettent n’importe quoi dans les réseaux. Ils ne savent pas que le Congo nous appartient tous y compris ceux qui ont choisi de venir travailler ici. Ils ont droit à notre protection et ils doivent aussi défendre le Congo », a-t-il soutenu.

Il y’a une semaine, l’armée avait aussi invité les professionnels des médias de la RDC à plus de patriotisme et de responsabilité dans le traitement et la diffusion des informations relatives aux opérations militaires dans l’Est de la RDC.Le commandant du Service de communication et d’information des FARDC (SCIFA), le général-major Sylvain Ekenge avait indiqué que l’heure est grave, rappelant le devoir de chaque journaliste de donner une information constructive et d’éviter de servir l’ennemi à travers les nouvelles diffusées.

« Bien que la libre expression soit garantie par notre Constitution, une dose de responsabilité doublée d’un patriotisme s’avère nécessaire en cette période », avait exhorté le général-major Ekenge. D’après le commandant de la SCIFA, le vrai journaliste congolais doit se mettre en tête qu’il n’a que les FARDC comme armée.

Par ailleurs, le général-major Sylvain Ekenge avait mis en garde contre la propagation des rumeurs et l’intoxication tout en demandant aux professionnels des médias de ne se fier qu’à la seule communication des services attitrés de l’Armée.

« Toute publication de nature à démoraliser les militaires engagés au front est constitutive d’un fait infractionnel punissable par la loi », avait il avisé, avant de rappeler que « l’information en période de guerre n’a pas besoin des scoops, moins encore des exclusivités ».

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