Les corps de treize civils ont été découverts dans plusieurs champs mercredi 9 novembre dans la chefferie des Bashu (Nord-kivu). Selon des sources locales, ils ont été tués par les rebelles de l’ADF. Leurs corps ont été inhumés aux lieux même où ils ont été découverts. Les acteurs de la société civile ainsi que les élus de cette entité, demandent au gouvernement congolais de conjuguer encore plus d’efforts pour sécuriser toutes les agglomérations de la chefferie des Bashu qui sont sous menaces des groupes armés dont l’ADF.
Les victimes, dont les corps ont été découverts avec consternation, étaient des cultivateurs enlevés depuis le 4 novembre par les ADF alors qu’ils étaient en pleine activité champêtre dans cette partie sud-est du territoire de Beni.
Vraisemblablement, ils ont finalement été abattus dimanche 6 novembre dans ces vastes champs, estiment des sources locales.
Quelques habitants, accompagnés par un élu du territoire de Beni Emile Saidi Balikwisha, se sont rendus sur les lieux de ces tueries à Vuthala, Kivwevwe, Kyadova et Auberge, où toutes les victimes ont été inhumées, chacune dans le champ où gisait son corps.
Les mêmes sources renseignent que 5 de ces victimes, étaient des habitants de Butembo qui cultivaient les champs, dans cette région voisine.
Tout en encourageant les forces armées pour les efforts qu’elles sont en train de fournir pour la sécurisation de la population dans la chefferie des Bashu, le député provincial élu du territoire de Beni Emile Saidi Balikwisha, demande au gouvernement de « se mobiliser pour la cause du territoire de Beni, comme il le fait face à l’agression rwandaise avec les M23 et que les militaires qui sont sur les lignes des fronts soient bien équipés et pris en charge ».