Le paludisme (ou malaria) est une maladie qui peut être mortelle, due à des parasites.
Pour en savoir plus, consultez notre fiche complète et détaillée ci-dessous
Le paludisme, qu’est-ce que c’est ?
Le paludisme (ou malaria) est une maladie qui peut être mortelle, due à des parasites. Les parasites du genre Plasmodium sont transmis par des moustiques de type Anopheles infectés, qui piquent habituellement la nuit.
La maladie est présente principalement dans les régions tropicales d’Afrique et d’Asie du sud-est. Mais, on peut la retrouver aussi dans de très nombreux pays, tels le Mexique, l’Amérique Centrale, l’Amérique du Sud, le Moyen-Orient, la Turquie, le Pakistan, l’Inde et plusieurs pays d’Asie comme la Chine.
Il existe quatre types de paludisme humain. Les deux plus répandus sont le Plasmodium falciparum (le plus mortel) et le Plasmodium vivax. On retrouve aussi le Plasmodium malariae et le Plasnmodium ovale.
La malaria peut être guérie. En suivant un traitement approprié, les parasites peuvent être éliminés entièrement du corps de la personne atteinte. Les types de parasites, P. vivax et P. ovale comportent des stades du parasite qui peuvent demeurer dans le foie sans causer de symptômes.
S’ils ne sont pas traités avec le bon traitement, la bonne posologie, ces stades peuvent être réactivés et causer une rechute de la maladie, même après plusieurs mois ou plusieurs années. Le type P. malariae peut également demeurer dans le sang pour des dizaines d’années s’il n’est pas traité.
Ces dernières années, un paludisme du singe (Plasmodium knowles), a été enregistré chez les humains dans certaines forêts d’Asie du sud-est.
Transmission du paludisme
Les moustiques anophèles s’infectent lorsqu’ils piquent une personne atteinte du paludisme. La petite quantité de sang qu’ils prélèvent contient des parasites. Ceux-ci se mélangent à leur salive et sont à leur tour injectés à la prochaine personne qu’ils piquent.
Dans le corps humain, les parasites atteignent le foie et peuvent y rester en dormance durant plusieurs jours, jusqu’à plusieurs mois (selon le parasite en cause).
Lorsque les parasites sont matures, ils attaquent les cellules sanguines. C’est à ce moment que les personnes atteintes ressentent les symptômes du paludisme.
Comme le parasite est présent dans les cellules sanguines, le paludisme peut aussi se transmettre par une transfusion sanguine, une transplantation d’organes ou le partage de seringues contaminées.
Le paludisme peut aussi être transmis d’une mère enceinte à son enfant, avant ou lors de la naissance.
Paludisme : comment le diagnostiquer ?
Afin de s’assurer de la présence du paludisme, un test diagnostic peut être effectué. Une goutte de sang analysée au microscope permet d’identifier la présence du parasite.
Des tests diagnostiques rapides, sous forme de bandelettes réactives, détectent les antigènes spécifiques produits par les parasites du paludisme et présents dans le sang.
Il existe quatre types de paludisme humain. Les deux plus répandus sont le Plasmodium falciparum (le plus mortel) et le Plasmodium vivax. On retrouve aussi le Plasmodium malariae et le Plasnmodium ovale.
La malaria peut être guérie. En suivant un traitement approprié, les parasites peuvent être éliminés entièrement du corps de la personne atteinte. Les types de parasites, P. vivax et P. ovale comportent des stades du parasite qui peuvent demeurer dans le foie sans causer de symptômes.
S’ils ne sont pas traités avec le bon traitement, la bonne posologie, ces stades peuvent être réactivés et causer une rechute de la maladie, même après plusieurs mois ou plusieurs années. Le type P. malariae peut également demeurer dans le sang pour des dizaines d’années s’il n’est pas traité.
Ces dernières années, un paludisme du singe (Plasmodium knowles), a été enregistré chez les humains dans certaines forêts d’Asie du sud-est.
Transmission du paludisme
Les moustiques anophèles s’infectent lorsqu’ils piquent une personne atteinte du paludisme. La petite quantité de sang qu’ils prélèvent contient des parasites. Ceux-ci se mélangent à leur salive et sont à leur tour injectés à la prochaine personne qu’ils piquent.
Dans le corps humain, les parasites atteignent le foie et peuvent y rester en dormance durant plusieurs jours, jusqu’à plusieurs mois (selon le parasite en cause).
Lorsque les parasites sont matures, ils attaquent les cellules sanguines. C’est à ce moment que les personnes atteintes ressentent les symptômes du paludisme.
Comme le parasite est présent dans les cellules sanguines, le paludisme peut aussi se transmettre par une transfusion sanguine, une transplantation d’organes ou le partage de seringues contaminées.
Le paludisme peut aussi être transmis d’une mère enceinte à son enfant, avant ou lors de la naissance.
Paludisme : comment le diagnostiquer ?
Afin de s’assurer de la présence du paludisme, un test diagnostic peut être effectué. Une goutte de sang analysée au microscope permet d’identifier la présence du parasite.
Des tests diagnostiques rapides, sous forme de bandelettes réactives, détectent les antigènes spécifiques produits par les parasites du paludisme et présents dans le sang.
Ces tests sont habituellement utilisés sur le terrain par des voyageurs ou des petites organisations pour évaluer rapidement et efficacement les populations affectées par la maladie.
Paludisme : qui est touché ?
Selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)1, il y aurait eu près de 216 millions d’épisodes de paludisme en 2010, dont 81 % en Afrique et 13% en Asie du Sud-est.
En 2010, les décès associés au paludisme sont estimés à 655 000, dont 91 % dans diverses régions d’Afrique et pour la plupart des enfants de moins de 5 ans.
Selon l’OMS, depuis 2000, les taux de mortalité attribuables au paludisme auraient baissé de plus de 25% dans le monde et de 30% en Afrique.
Ces progrès ont été possibles grâce aux mesures visant à combattre et à prévenir le paludisme dans les régions touchées par la maladie : l’utilisation à grande échelle de moustiquaires, l’amélioration des outils de diagnostic et une meilleure disponibilité des médicaments antipaludiques.
Depuis 2008, le 25 avril a été décrétée Journée Mondiale du Paludisme afin de faire prendre conscience de l’effort mondial nécessaire pour lutter efficacement contre cette maladie.
Paludisme : les complications possibles
La plupart des cas de mortalités reliés au paludisme sont dus aux conséquences des complications de la maladie ; on estime que 90% des décès par malaria surviennent en Afrique, surtout chez les enfants de moins de 5 ans.
Atteinte cérébrale (neuropaludisme)
Lorsque les cellules sanguines infectées par le parasite atteignent le cerveau, entraînant un délire, la perte de connaissance, le coma ou la mort.
Œdème pulmonaire
Une accumulation de liquide dans les poumons pouvant entraîner de graves problèmes respiratoires.
Insuffisance des organes
Tels que les reins ou le foie ou rupture de la rate qui peuvent causer la mort.
Anémie sévère
Causée par la destruction des globules rouges infectés.
Chute du sucre dans le sang
Due à certaines formes sévères de la maladie qui peuvent provoquer un coma ou la mort.
Récurrence des épisodes
Certaines souches du parasite du paludisme, qui causent généralement des formes moins sévères de la maladie, peuvent persister dans le corps durant des années et causer des rechutes.
Le paludisme se manifeste par de nombreux symptômes.
Pour apprendre à les identifier, découvrez la liste complète des symptômes dans cette fiche.
Paludisme : les symptômes
Les symptômes apparaissent entre 10 et 15 jours après la piqure de l’insecte infecté. Certains types de parasite de la malaria (Plasmodium vivax et Plasmodium ovale) peuvent demeurer inactifs dans le foie durant des semaines ou même des mois avant que les premier signes ne se manifestent.
Le paludisme se caractérise par des attaques récurrentes comprenant trois phases :
- des frissons ;
- des maux de tête ;
- de la fatigue et des douleurs musculaires ;
- des nausées et de vomissements ;
- des diarrhées (occasionnellement).
Une heure ou deux heures plus tard :
- de fortes fièvres ;
- la peau devient chaude et sèche.
Puis, la température du corps chute :
- d’abondantes sueurs ;
- de la fatigue et de la faiblesse ;
- la personne atteinte s’endort.
Les infections de paludisme à P. vivax et à P. ovale, peuvent présenter des rechutes quelques semaines ou même des mois après la première infection même si le patient a quitté la zone d’infection. Ces nouveaux épisodes sont dus à des formes hépatiques « dormantes ».
Certaines personnes sont plus à risque de développer la paludisme. Aussi, des facteurs de risque favorisent l’apparition de la maladie.
Découvrez-les ici.
Paludisme : les personnes à risque
Les voyageurs
Enfants ou adultes qui proviennent de pays où le paludisme n’est pas présent et qui n’ont donc pas développé d’immunité.
Les résidents de régions où le paludisme est présent
Ils peuvent être exposés fréquemment à la maladie, si bien qu’ils acquièrent une immunité partielle, ce qui peut atténuer la sévérité des symptômes. Cependant, cette immunité peut disparaître en déménageant dans un pays où le parasite est absent.
Autres
- Les femmes enceintes et leur enfant à naître ;
- les personnes atteintes du VIH/SIDA ;
- les personnes qui subissent une transfusion sanguine (rarement).
Paludisme : les facteurs de risque
Vivre ou visiter les régions tropicales où le paludisme est commun et où les souches présentes causent le plus de mortalités, par exemple :
- les pays africains au sud du désert du Sahara ;
- les pays du sous-continent indien ;
- les Îles Salomon, la Papouasie Nouvelle-Guinée et Haïti.
Certaines mesures préventives peuvent être mises en place pour prévenir la contraction du paludisme.
Découvrez-les dans cette fiche.
Paludisme : les mesures de prévention
Pourquoi prévenir la paludisme ?
S’il n’est pas traité dans les 24 heures, le paludisme à Plasmodium falciparum peut présenter des complications sévères souvent mortelles.
Le paludisme est une maladie évitable dont on guérit.
Les voyageurs non immunisés venant de régions exemptes de paludisme sont très vulnérables à la maladie lorsqu’ils sont infectés.
Mesures préventives de base
Médicaments préventifs
Si vous prévoyez de voyager dans une région où le paludisme est présent, des médicaments peuvent être consommés quelques jours ou semaines avant, durant et au retour de votre voyage. Ils protègent contre les parasites de la malaria.
Réduire l’exposition aux moustiques
L’utilisation d’insectifuges (ceux contenant du DEET 20% à 35% ou du Picaridin 20%) sont les plus efficaces) pour asperger les murs des maisons, les vêtements ou la peau.
Autres mesures :
- dormir sous une moustiquaire imprégnée ou non d’insecticide (permethrine) ;
- couvrir la peau en portant des pantalons et des manches longues une fois la nuit tombée ;
- éviter de sortir du coucher du soleil à l’aube.
Mesures pour prévenir l’aggravation
Si les symptômes de la maladie sont ressentis suite à un voyage dans un pays touché par le paludisme, mieux vaut effectuer un test diagnostique sans délai, car les conséquences de la maladie peuvent être fatales.
Plusieurs traitements médicaux existent pour contrer le paludisme. Quels sont les traitements adaptés ?
Tous les détails se trouvent dans cette fiche.
Paludisme : les traitements
La chloroquine est le moins cher et le plus répandu des traitements contre la malaria. Cependant, dans de nombreuses régions, surtout en Afrique, les parasites sont devenus résistants aux médicaments les plus courants. Ce qui signifie que les médicaments utilisés ne sont plus efficaces pour guérir la maladie.
Certains médicaments, à base d’artémisinine, sont utilisés par voie intraveineuse et de façon exceptionnelle dans les cas très graves.
Un antipaludéen naturel prometteur
L’artémisinine, une substance isolée de l’armoise naturelle (Artemisia annua) est utilisée pour diverses infections en médecine chinoise depuis 2000 ans. Des chercheurs chinois ont commencé à s’y intéresser lors de la guerre du Vietnam alors que de nombreux soldats vietnamiens mourraient de paludisme après des séjours dans des marais d’eaux stagnantes regorgeant de moustiques.
Or, la plante était connue dans certaines régions chinoises et administrée sous forme de thé dès les premiers signes de la malaria. Le médecin et naturaliste chinois Li Shizhen avait découvert son efficacité pour tuer Plasmodium falsiparum, au XVI siècle. En 1972, le professeur Youyou Tu isole l’artémisinine, la substance active de la plante.
Dans les années 1990, alors que l’on constate le développement de la résistance des parasites aux médicaments classiques comme la chloroquine, l’artémisinine constitue un nouvel espoir de lutte contre la maladie.
Or, l’artémisinine affaiblit le parasite, mais ne le tue pas systématiquement. On l’utilise d’abord seule, puis en association avec d’autres médicaments antipaludéens.
Hélas, la résistance gagne du terrain et depuis 20094, on constate une augmentation de la résistance de P. falciparum à l’artémisinine dans certaines régions d’Asie. Une lutte sans cesse à renouveler.
La résistance aux médicaments antipaludéens
L’émergence de la résistance des parasites du paludisme aux médicaments est un phénomène préoccupant. Non seulement le paludisme cause un nombre important de morts, mais l’inefficacité des traitements peut avoir des conséquences importantes sur l’élimination à long terme de la maladie.
Un traitement mal choisi ou interrompu empêche d’éliminer complètement le parasite du corps de la personne infectée. Les parasites qui survivent, moins sensibles au médicament, se reproduisent.
Par des mécanismes génétiques très rapides, les souches des générations suivantes deviennent résistantes au médicament.
Le même phénomène se produit lors de programmes d’administration massive de médicaments, dans des zones fortement endémiques. Les doses administrées sont souvent trop faibles pour tuer le parasite qui développe par la suite une résistance.
Paludisme, pour quand un vaccin ?
Aucun vaccin contre le paludisme n’est actuellement approuvé pour l’usage humain. Le parasite de la malaria est un organisme qui comprend un cycle de vie complexe et ses antigènes sont en constante évolution.
De nombreux projets de recherches sont actuellement en cours à l’échelle internationale. Parmi ceux-ci, le plus avancé est à l’étape des essais cliniques (phase 3) pour le développement d’un vaccin contre P. falciparum (le vaccin RTS,S/AS01) visant les bébés de 6 à 14 semaines2.
Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé.
Le Dr Jacques Allard, médecin généraliste, vous donne son avis sur le paludisme.
Paludisme : l’avis du Dr Jacques Allard
« Le paludisme (malaria) est une maladie qui se traite habituellement très bien, mais qui est toujours fort éprouvante et peut parfois s’avérer mortelle. Il est donc préférable de la prévenir.
Si vous prévoyez de voyager dans un pays où le paludisme est endémique, consultez d’abord votre médecin ou une Clinique du Voyageur (au Québec) pour obtenir une ordonnance d’un médicament antipaludique en prévention.
Par ailleurs, si vous présentez une forte fièvre et des frissons durant votre séjour à l’étranger ou même plusieurs mois suivant votre retour, consultez un médecin rapidement car les complications peuvent être très sérieuses. »
Dr Jacques Allard M.D. FCMFC
En cas de paludisme, certaines approches complémentaires permettent de le traiter de manière plus naturelle.
Découvrez la liste ici.
Paludisme : les approches complémentaires
Eucalyptus
Pour les voyageurs et les résidents de pays touchés par le paludisme, il est recommandé de protéger sa peau à l’aide d’insectifuges.
L’huile essentielle d’eucalyptus citronné (E. citriodora) est un remède traditionnel pour éloigner les insectes piqueurs5 qui pourrait avoir une efficacité semblable aux insectifuges contenant du DEET.
La vitamine A réduirait la fièvre, les niveaux de parasites dans le sang et la mortalité chez les personnes infectées par Plasmodium falciparum. La vitamine A serait un moyen efficace et peu coûteux de contrôler le parasite3.
Les études sont cependant encore insuffisantes pour prouver que la vitamine A serait équivalente ou supérieure en efficacité aux médicaments utilisés dans la prévention ou le traitement de la malaria.