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Bintou Keita à New York conforte la position de la RDC »

by Zionews

À quelques jours du scrutin présidentiel en République démocratique du Congo, la persistance de l’insécurité dans l’Est du pays préoccupe au plus haut point le Conseil de sécurité de Nations unies. Cette inquiétude a été portée, lundi 11 décembre, par la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, dans son rapport devant le Conseil de sécurité, rapporte Le Potentiel.

Citant notamment les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu qui font face à la crise sécuritaire et humanitaire, la représentante spéciale de secrétaire général de l’ONU en RDC a attribué la montée de cette crise sécuritaire à la reprise de la guerre entre les FARDC et les rebelles du M23, poursuit le quotidien.

Bintou Keita a également rappelé aux membres du Conseil de sécurité de se pencher sur la demande de la RDC d’un retrait accéléré, ordonné et responsable de la MONUSCO pour lequel un rapport spécial du secrétaire général et un plan de désengagement leur ont été transmis avec ses recommandations.

Bintou Keita a néanmoins félicité le gouvernement congolais d’ « avoir officiellement interdit toute relation entre les FARDC et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), de même que « l’extension de l’opération conjointe (SUJA) entre les forces congolaise et ougandaise dans le nord de la province », qui « a mis sous pression le groupe armé ADF(…) » , souligne pour sa part l’Agence congolaise de presse(ACP).

Pendant ce temps, sur le terrain, environ neuf cents éléments du contingent burundais ont quitté le dimanche 10 décembre Goma, chef -lieu de la province du Nord-Kivu, en direction de leur pays, fait savoir La Tempête des Tropiques.

Le Commandant de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), le général de division Aphaxard Kiugu, et ses adjoints, ont rendu le dernier hommage à ces éléments du contingent burundais, avant qu’ils ne regagnent leur pays, les uns via leur avion à l’Aéroport international de Goma, les autres accompagnant leur composante logistique par la route, précise ce tabloïd.

Crise du maïs à Mbuji-Mayi

Dans un autre registre, Forum des As fait savoir que pendant que la ville de Mbuji-Mayi, dans le Kasaï oriental, fait face, comme chaque année, à une pénurie de farine de maïs entre novembre et décembre, le gouvernement congolais vient d’apporter une solution d’urgence.

En effet, note ce journal, le vendredi 08 novembre dernier, le ministre de l’Agriculture, José Mpanda a officiellement remis un premier lot de 100 tonnes de farine de 25 kg à l’évêque du diocèse, Mgr Bernard-Emmanuel Kasanda. Ce dernier a été chargé d’en assurer la distribution dans les paroisses au « prix Tshisekedi » de 30.000 francs le sac de 25kg, contre 125.000 francs sur le marché.

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