Le ministère de la Santé du Hamas a déclaré que jeudi 29 février, lors d’une distribution d’aide humanitaire qui a tourné au chaos, plus de 110 personnes auraient été tuées.
Tsahal a admis des tirs limités effectués par des soldats qui se sentaient « menacés ».
Le drame s’est produit jeudi 29 février dans le nord de Gaza suite à une grande perturbation qui s’est produite lors d’une distribution d’aide. Le ministère de la Santé du Hamas aurait enregistré plus de 110 décès.
Selon l’organisation terroriste, certains ont été piétinés en raison de la manifestation, tandis que d’autres ont été blessés par des tirs de l’armée israélienne.
De son côté, Tsahal, le commandant de l’armée israélienne, a reconnu des « tirs limités » de soldats israéliens qui s’étaient sentis « menacés » par un mouvement de foule. Un responsable de l’armée a fait référence à une manifestation où des dizaines de résidents ont perdu la vie et ont été blessés, dont certains ont été renversés par les camions d’assistance.
Les photographies de Tsahal montrent que des centaines de Gazaouis se précipitent vers des camions humanitaires en quête de nourriture, déclenchant ainsi une manifestation.
Le président américain Joe Biden a reconnu que cette tragédie compliquerait les pourparlers pour une nouvelle trêve avant le début du ramadan. Les musulmans doivent commencer le mois de jeûne sacré autour du 10 ou 11 mars. Il est possible de repousser la trêve