Les autorités congolaises décrivent l’attaque de dimanche matin à Kinshasa comme une tentative de coup d’État, avec quatre assaillants tués et quarante autres arrêtés. Le groupe insurgé était dirigé par Christian Malanga, ancien capitaine de l’armée congolaise et résidant aux États-Unis.
Il n’a pas tardé à susciter des réactions politiques, avec différentes opinions sur cet événement.
Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de Moise Katumbi, a déclaré : « Quelle que soit la nature des revendications politiques, le recours à la violence ne peut être une option pour la paix, la stabilité et le développement auxquels aspirent tous les Congolais ! Moise Katumbi condamne le coup de force opéré hier au Palais de la Nation ainsi que la tentative d’assassinat de Vital Kamerhe. Toute la lumière doit être établie et les responsabilités dressées sur la nature des événements qui ont provoqué ces pertes en vies humaines dans notre capitale. La recherche de la vérité ne peut conduire à des arrestations arbitraires et des jugements expéditifs. Faute de quoi, jamais la RDC ne sortira du cycle de violences dans lequel elle est enlisée. Sous aucun prétexte, le sang des Congolais ne doit être versé par d’autres Congolais. »
En ce qui concerne le secrétaire général du parti ECIDE, le parti de Martin Fayulu, Devos Kitoko a exprimé ses inquiétudes : « En raison de cette situation dangereuse en cours, je demande à la Monusco de mettre en place une unité de protection autour de l’hôtel Faden pour éviter tout incident ou toute surprise désagréable qui pourrait compromettre l’intégrité physique du seul et unique espoir des Congolais. »