Il est essentiel que les députés nationaux intègrent et mettent en pratique la diplomatie parlementaire afin de rétablir la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Vital Kamerhe fait cette recommandation dans son premier discours après son élection en tant que président de l’Assemblée nationale. Selon l’élu de Bukavu (Sud Kivu), ce genre de diplomatie permettra de faire face à la guerre menée par les pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda sur le territoire congolais.
« Je voudrais évoquer ici les questions de la diplomatie parlementaire. Les honorables députés devront s’impliquer non seulement dans les questions de coopération régionale et internationale mais également des questions qui concernent le retour de la paix à l’Est de notre pays. Personne n’ignore que la République Démocratique du Congo fait face actuellement à une agression féroce dans sa partie Est causée par le Rwanda et l’Ouganda », a déclaré Vital Kamerhe lors de la plénière de jeudi 23 mai.
Il a déclaré que plus l’insécurité persiste, plus elle provoque des dommages humains et matériels en République Démocratique du Congo.
La paix est possible, pour le gouvernement congolais la recherche de la paix ne souffre d’aucun doute, la guerre nous est imposée, l’urgence de restaurer la paix et la sécurité et de stopper définitivement cette guerre injuste que nous subissons ainsi que toutes les atrocités qui s’en suivent s’impose. Plus elle dure, plus elle cause des dégâts humains et matériels chez nous. N’oublions pas que la guerre se déroule sur le territoire congolais », a interpellé.
Depuis plusieurs décennies, la partie orientale de la RDC est toujours confrontée à l’insécurité en raison de l’activité des groupes armés. Bien que ces groupes armés aient été combattus par les forces armées et que l’état de siège ait été décrété, la situation reste particulièrement inquiétante, notamment avec la réapparition des rebelles du M23 soutenus par Kigali dans la province du Nord-Kivu.
Un certain nombre d’initiatives régionales mises en place ont du mal à obtenir les résultats attendus sur place. Parallèlement à cela, une grande partie des territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo demeure sous le contrôle des rebelles du M23 soutenus par le régime de Paul Kagame.