Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et la ministre de la Justice se penchent sur la rationalisation de la justice pour renforcer la gouvernance publique et l’Etat de droit. Ils l’ont fait savoir mercredi 19 octobre au cours du cadre de concertation qu’ils ont initié afin de répondre aux préoccupations soulevées par le Chef de l’Etat lors de la 72e réunion du Conseil des ministres. Le Président Tshisekedi avait décrié la manière dont la justice est administrée ces derniers temps en RDC.
Le ministère de la Justice et le CSM se concertent en vue de faire face à tout ce qui décrié et évaluer le dernier concours des candidats magistrats.
Plusieurs inquiétudes des populations relatives à la façon dont la justice est rendue dans le pays sont remontées au niveau de la magistrature suprême. On évoque par exemple des conflits fonciers qui sont mal tranchés, mais aussi « la théâtralisation de la justice ».
« Nous devrions réfléchir comment répondre à ces préoccupations de la population par rapport à l’administration de la justice dans le pays et aussi évaluer le recrutement des candidats magistrats qui a été organisé dans les différentes provinces », explique la ministre de la Justice Rose Mutombo.
Le secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature, Télésphore Nduba, fait l’état des lieux du concours des candidats magistrats :
« Nous avons reçu près de 26.000 candidats qui ont présenté le test et qui veulent devenir des magistrats. Au moment où je vous parle, la correction est déjà lancée. Nous avons promis que le 30 octobre 2022, nous allons publier les résultats du test. Nous l’avons organisé de la bonne manière ».
Selon Rose Mutombo, il faut qu’il y ait une mise en place dans la magistrature et instaurer la sanction. Ce sera « une mise en place qui va définir une nouvelle cartographie des magistrats dans les différentes provinces ».