La branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti jeudi que l’Europe doit se préparer à l’arrivée d’autres cas de mpox importés dans les jours à venir, suite à la découverte en Suède d’une nouvelle forme de la maladie, plus dangereuse (le mpox du sous-type Clade 1).
Selon un communiqué de l’OMS, il est probable que d’autres cas importés soient signalés dans la région européenne dans les jours et les semaines à venir.
plus dangereuse (le mpox du sous-type clade 1). Selon un communiqué de l’OMS, il est probable que d’autres cas importés soient signalés dans la région européenne dans les jours et les semaines à venir.
L’appel de l’Afrique à l’aide
Ces derniers jours, tout s’est déroulé rapidement, alors que la maladie s’étend sans relâche en Afrique, et en particulier en République démocratique du Congo (RDC), où au moins 548 personnes ont perdu la vie selon les dernières données. Mardi, Africa CDC, l’agence de santé de l’Union africaine, a déclaré « une urgence de santé publique », son niveau d’alerte le plus élevé, en raison de l’épidémie de MOX qui envahit plusieurs pays du continent. Le président de l’Africa CDC a déclaré : « Le MPOx a maintenant franchi les frontières, affectant des milliers de personnes à travers notre continent », appelant à l’action les organisations de santé compétentes.
Le lendemain et après évaluation de la situation, l’OMS déclarait son plus haut degré d’alerte sanitaire au niveau international face à cette maladie. En réaction, la Belgique a facilité l’envoi de 215.000 doses de vaccin contre le MOX à l’organisation Africa CDC. « Il y a une grave situation d’urgence en Afrique », expliquait Frank Vandenbroucke. « Le virus fait de plus en plus de victimes ». Les virus ne s’arrêtent d’ailleurs pas aux frontières nationales. « Nous devons donc agir maintenant. »
L’Europe affectée, un faible risque pour la Belgique
Un jour seulement après la déclaration de l’état d’urgence international par l’OMS, l’Europe a été touchée par la variole du singe. Jeudi, une personne résidant à Stockholm en Suède a été identifiée comme étant porteuse du sous-type clade 1 du virus du mpox, qui est plus contagieux et dangereux, ce qui constitue une première en dehors de l’Afrique. En réponse, l’OMS a averti que d’autres cas importés de mpox pourraient bientôt être repérés en Europe.
Selon Yves Van Laethem, un visage bien connu des Belges pendant la crise du COVID-19, il affirme que le risque de transmission reste faible, mais pas impossible en Belgique. Questionné par nos collègues de RTL Info, le spécialiste s’affirme néanmoins : Il est nécessaire de se calmer. La transmission se fait par contacts, principalement lors de relations sexuelles. Il est donc essentiel de prévenir toute expansion de la problématique en apportant une aide maximale aux pays d’Afrique centrale touchés.
La Chine assure sa sécurité.
Ce vendredi, la Chine a déclaré renforcer ses mesures de contrôle envers les individus et les biens qui pourraient avoir été en contact avec le mpox, suite à l’alerte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant cette maladie. Selon un communiqué des douanes chinoises, les individus venant de pays ou de régions touchés par le mpox et qui ont été exposés à des cas de la maladie ou qui en présentent des symptômes doivent « prendre l’initiative de se déclarer aux douanes » lors de leur arrivée en Chine.
De plus, il est nécessaire de procéder à la désinfection des véhicules de transport, des conteneurs ou des marchandises provenant de zones touchées, qui sont contaminés ou susceptibles d’être contaminés, selon le communiqué. La mise en œuvre de ces mesures commence vendredi et dure six mois.