Le Tribunal de garnison de Kinshasa-Gombe, actuellement basé à la prison militaire de Ndolo, a récemment tenu une audience concernant les 51 prévenus impliqués dans la tentative de coup d’État manquée du 19 mai dernier.
Lors de cette session, les avocats de la République Démocratique du Congo ont présenté une demande d’amende d’un montant équivalent à 250 millions de dollars américains, à régler en francs congolais.
Cette demande d’indemnisation vise à compenser les dommages importants que le pays a subis.
Le bâtonnier national, Matadi Wamba, a détaillé les conséquences sévères de cet événement pour la République.
Selon lui, le coup d’État avorté a non seulement porté atteinte à la stabilité politique et au moral des institutions, mais a également causé des dégâts matériels considérables.
Les prévenus ont attaqué les structures fondamentales du pouvoir, mettant en péril l’intégrité des institutions de l’État et perturbant le fonctionnement normal de la gouvernance.
En outre, plusieurs biens essentielles ont été endommagés ou détruits, aggravant encore le préjudice matériel.
Matadi Wamba a souligné que, malgré l’énormité de la somme demandée, aucun montant d’argent ne peut totalement réparer les dommages infligés.
Cependant, il a insisté sur le fait que l’amende de 250 millions de dollars représente une forme de réparation symbolique pour les préjudices subis.
Cette démarche vise à reconnaître l’ampleur des perturbations causées par les actes des accusés et à souligner la nécessité de protéger les institutions et les infrastructures vitales du pays contre de telles menaces.
En demandant cette amende, les avocats cherchent également à affirmer l’importance de la justice et de la responsabilité dans la sauvegarde de l’ordre public et de la stabilité nationale.
SERGE IRENGE
