Depuis quelques jours, les militants du Parti de l’aigle sillonnent les collines et les quartiers de tout le pays en exigeant des cotisations pour leur campagne électorale de 2025.
Les lamentations fusent de partout chez les militants des autres formations politiques.
Ils dénoncent des contributions forcées et estiment que, normalement, c’est une affaire entre les membres du parti au pouvoir. Pour certains politiques et activistes de la société civile, cette collecte de fonds orchestrée par le CNDD-FDD est illégale. Ils fustigent le silence du ministre de l’Intérieur.
Selon cette note, la collecte de ces appuis financiers etaut prévue du 19 au 29 août 2024.
Les militants du Parti de l’aigle ont exécuté les ordres de la hiérarchie, parfois avec trop de zèle.
A peine réapparu, l’ancien chef rebelle Agathon RWASSA qui est dans le collimateur de la justice, pour lui, la collecte de cotisations forcées n’est qu’un « énième signe du totalitarisme qui marque de façon indélébile la gestion du pouvoir par un semblant de parti politique qui a comme ligne de conduite l’extorsion à la « Pablo Escobar » (Pablo Emilio Escobar Gaviria etait un célèbre trafiquant de cocaïne colombien dans les années 1980)
Noter qu’il y a environ 3 semaines, on apprenait que plusieurs représentants de la communauté des réfugiés congolais Banyamulenge avaient porté plainte contre Agathon Rwasa, le leader historique des rebelles hutus des Forces nationales de libération (FNL), pour le massacre de quelque 160 Congolais dans un camp de réfugiés situé à Gatumba, près de Bujumbura, le 13 août 2004.
Cicéron Alimeti.