Judith Suminwa a déposé ce lundi 16 septembre au bureau de l’Assemblée nationale un pachet de trois documents portant sur des projets de lois sur les finances 2025, le projet de loi sur la reddition des comptes exercices 2023 et le projet de loi de finances rectificative 2024.
Des projets de lois qui s’élèvent à hauteur de 49 847 milliards de francs congolais, à peu près 18 milliards de dollars américains. Ce projet enregistre une augmentation de 21 pourcent par rapport à lois des finances précédentes et qui est en cours d’exécution.
Dans une interview accordée à la presse à Kinshasa, la Première ministre a affirmé que le gouvernement a tenu compte des contextes actuels dans l’élaboration de ces différents projets de lois.
« Nous avons tenu compte de l’évolution du point de vue économique des chocs externes qui nous impactent à travers la guerre en Ukraine, la guerre au Moyen-Orient, mais aussi au niveau des chocs internes, notamment la guerre à l’est. » « Il a fallu tenir compte aussi d’un certain nombre de réformes qui vont nous permettre de continuer à stabiliser le franc congolais, et probablement, à terme, on espère aller vers une baisse du taux de change. »
Pour le gouvernement, il est aussi question de mettre un accent sur les investissements et une augmentation des ressources liées à l’agriculture. Le gouvernement Suminwa, en proposant ces réformes, n’a pas manqué de penser à la gratuité de l’enseignement, « en mettant l’accent sur la qualité à ce niveau-là, ce qui veut dire une amélioration au fur et à mesure de la rémunération au niveau des enseignants et de l’ensemble de la fonction de la fonction publique », a affirmé la chef du gouvernement.
À en croire la primature, ces réformes ont pris en compte les grands projets et aspirations du gouvernement congolais et l’amélioration des conditions dans plusieurs secteurs.
À noter qu’à ce jour, le peuple attend beaucoup du gouvernement. C’est notamment dans l’éducation où les enseignants sont en grève pour l’amélioration de leur condition salariale, l’augmentation du pouvoir d’achat de la ménagère, la stabilisation de la monnaie congolaise, la fin de la guerre à l’est.
Jospin Chishugi