À Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, une réduction significative du prix du carburant a été accueillie avec satisfaction par la population, notamment les acteurs du secteur du transport, selon un constat de l’ACP.
Le litre d’essence, qui se vendait encore hier à 3.440 francs congolais (CDF), est passé à 2.990,49 CDF, marquant une baisse de 13 %. Cette initiative a suscité de nombreux commentaires positifs parmi les conducteurs de taxis et de motos-taxis, qui ont salué la décision gouvernementale.
Un mototaximan de la ville, a exprimé son contentement face à cette évolution. Selon lui, la baisse du prix du carburant est une bonne nouvelle, surtout dans un contexte où les prix étaient en constante augmentation ces derniers mois. Il a souligné qu’il avait l’habitude de payer beaucoup plus cher pour une quantité similaire d’essence.
« Aujourd’hui, j’ai payé 9.000 CDF pour 3 litres, ce qui est une amélioration remarquable par rapport aux jours précédents », a-t-il expliqué. Il a ajouté que cette mesure lui permet non seulement de réduire ses coûts, mais aussi d’envisager d’offrir des tarifs plus abordables à ses clients, une réflexion que partagent bon nombre de ses collègues. Il a également tenu à remercier le gouvernement pour cette action, en espérant que cela marque le début d’une stabilisation durable des prix du carburant.
Un autre taximan opérant principalement entre les communes de Lemba et de Gombe, a également accueilli favorablement cette baisse, tout en soulevant certaines préoccupations. Selon lui, cette réduction des prix du carburant devrait logiquement entraîner une baisse des tarifs de transport, mais il a insisté sur la nécessité d’améliorer les infrastructures routières pour que cela soit réellement possible. « Si les routes étaient en bon état et si le trafic était fluide, nous pourrions envisager de fixer le tarif de certaines courses à 1.000 ou 1.500 CDF », a-t-il expliqué.
L’un des problèmes majeurs auxquels les chauffeurs sont confrontés à Kinshasa reste l’état déplorable des routes, qui non seulement augmentent la durée des trajets, mais causent également une usure prématurée des véhicules. « Une course qui devrait prendre 15 minutes entre Lemba et Gombe peut parfois durer le double à cause des embouteillages et des routes impraticables », a-t-il renchéri.
Serge IRENGE