Pendant cette période où la RDC traverse un contexte des tensions croissantes caractérisé par la persistance de l’insécurité , le gouvernement devrait investir dans son système de défense au lieu de se lancer dans des coopérations diplomatique avec le pays agresseur, de discussion qui reste pourtant sans réponse favorable.
C’est ce que pense, JEAN-PAUL SOKO analyste de questions sociales et politique en RDC. S’est confiant à la presse ce samedi 7 décembre 2024, ce leader de Butembo précise que l’option militaire serait une réponse efficace pour défaire les groupes terroristes comme le M23 qui secoue la partie Est de la RDC.
<< Le gouvernement congolais doit comprendre que tant qu’il n’aura pas établi une défense solide et efficacement mobilisée, il restera vulnérable aux agressions extérieures. Les discours pacifistes ne suffisent plus ; ils doivent être accompagnés d’actions concrètes sur le terrain. La modernisation et le renforcement des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) doivent devenir une priorité nationale. Cela implique non seulement une augmentation des ressources allouées à la défense, mais également une formation adéquate et rapide pour tous les jeunes Congolais désireux de défendre leur patrie>>.
Soulignons que la capitale angolaise, Luanda, accueille le 15 décembre prochain, une tripartite Angola – Rwanda – RDC, dans le cadre des efforts en cours pour mettre fin au conflit à l’Est de la République démocratique du Congo.
Ce sommet qui s’inscrit dans le cadre du processus de Luanda, est l’initiative du président angolais, João Lourenço, médiateur nommé par l’Union Africaine dans la crise qui oppose la RDC à son voisin le Rwanda, ce dernier accusé de soutenir les rebelles du M23.
Outre le chef de l’État angolais, les présidents rwandais Paul Kagame et congolais Félix Tshisekedi seront présents, selon une note de service presse de la présidence angolaise citée par le média zion-news
Maua Grace