Guerre Israël-Hamas

Au Liban, les 17 et 18 septembre, de nombreux bipeurs et talkies-walkies ont explosé, causant au moins 37 décès et environ 3 000 blessés.

Selon l’armée israélienne, deux militaires ont subi des blessures dans le sud de la bande de Gaza.
Sur Telegram, l’armée israélienne déclare que dimanche, dans le sud de la bande de Gaza, deux officiers ont subi d’importantes blessures « au cours d’un combat ».

L’armée israélienne a indiqué que les deux militaires, un du 52e bataillon et l’autre du 9e bataillon, ont été évacués pour une hospitalisation. Cependant, elle ne précise pas les circonstances de ces blessures.

Dimanche, les autorités israéliennes ont demandé aux supporters de ne pas assister au match France-Israël prévu jeudi prochain à Paris, suite aux incidents violents survenus à Amsterdam en dépit d’un autre rendez-vous sportif.

 Le Conseil de sécurité nationale recommande aux Israéliens à l’étranger d’agir en prenant des précautions (…) notamment pendant la semaine à venir, d’éviter totalement de se rendre à des rencontres sportives et événements culturels auxquels participent des Israéliens, surtout au prochain match de l’équipe d’Israël à Paris »,Dans un communiqué, cet organisme, sous la tutelle du bureau du premier ministre.

« Le Conseil de Sécurité Nationale a dimanche précisé que des groupes cherchant à tuer des Israéliens ont été repérés dans plusieurs villes d’Europe, notamment Bruxelles, les principales métropoles du Royaume-Uni, Amsterdam et Paris, en lien avec le match prévu pour l’équipe nationale israélienne. »

L’institution a également conseillé aux Israéliens à l’étranger de ne « pas mettre en lumière des indices identifiables israéliens ou juifs, incluant la commande d’un taxi via une application mobile ».

Le lundi 14 octobre, le mouvement terroriste du Hezbollah multiplie les attaques contre Israël, sur le sol même de l’État hébreu ou bien au Liban, où Tsahal mène toujours des opérations.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a affirmé lundi 14 octobre qu’Israël continuerait « à frapper sans pitié le Hezbollah » au Liban, au lendemain de l’attaque la plus meurtrière du mouvement chiite sur le sol israélien en près d’un mois d’escalade militaire.

Une attaque de drone menée par le mouvement islamiste libanais le 13 octobre sur une base militaire à Binyamina, dans le nord d’Israël, a tué quatre soldats et a fait plus de 60 blessés, selon les secouristes.

Une attaque de drones revendiquée par le Hezbollah a fait quatre morts et une soixantaine de blessés, dimanche, dans une base militaire israélienne près de la frontière libanaise.

Le groupe armé a promis d’autres « représailles » si l’État hébreu poursuit son offensive au Liban.

L’armée israélienne a déclaré dimanche qu’un drone lancé par le Hezbollah a frappé une base militaire à proximité de Binyamina, une ville au sud de Haïfa, située à environ soixante kilomètres de la frontière libanaise, rapporte CNN.

« En plus des quatre soldats tués, sept autres ont été grièvement blessés », a précisé Tsahal. Au total, quelques soixante personnes ont été blessées dans l’opération.

Le Hezbollah a revendiqué l’attaque, qui visait selon lui un camp d’entraînement de la brigade Golani, des forces de défense israéliennes, composée de trois bataillons d’infanterie et considérée comme une unité d’élite, écrit la BBC. Selon le groupe armé, l’attaque a été lancée « en réponse aux frappes israéliennes de jeudi à Beyrouth et dans le sud du Liban ».

Le Hezbollah, qui a dédié l’attaque à son ex-chef Hassan Nasrallah, assassiné le 27 septembre par une frappe israélienne près de Beyrouth, a également mis en garde l’État hébreu : « Ce qu’il a vu aujourd’hui dans le sud de Haïfa n’est qu’un avant-goût s’il décide de poursuivre son agression contre notre peuple », a averti le groupe, cité par L’Orient-Le Jour.

La communauté internationale fait des efforts pour calmer la guerre qui peut embrasser toute la région.

Rédaction.

Goma vient encore d’enregistrer une énième victime du banditisme urbain. Une jeune fille de la vingtaine d’âge a été touchée par une balle perdue lors d’une opération de braquage au quartier Himbi.

C’est vers 18 heures de ce Mardi 1 octobre 2024 que ces bandits armés qui roulaient à moto ont braqué par arme à feu un vendeur d’unités et agent du mobile money.

Ceux-ci ont emporté avec eux un sac, à ce qui paraît, qui contenait une somme conséquente d’argent et le téléphone du même revendeur d’unités. C’est en voulant se frayer un passage que les bandits ont ouvert le feu, c’est alors que la balle perdue s’est retrouvée logée dans le corps de la jeune fille qui était elle de passage.
Sa mort est survenue juste après avoir reçu cette balle.

La ville de Goma ne cesse de compter ses morts chaque jour qui passe. Pour le seul mois de septembre plus de 10 cas d’assassinat ont été rapportés et cela dans chaque partie de la ville.

Il y a tout juste quelques jours qu’un journaliste venait de perdre la vie par balle. Les cas sont si nombreux qu’il est très difficile d’en faire une liste exhaustive.

Les mesures prises par les autorités de la ville de la ville ne semblent avoir aucun effet sur l’insécurité. Malgré l’interdiction de la circulation de Taxi moto au-delà de 18 heures et l’interdiction de changeurs de monnaie et opérateurs de réseau de travailler au-delà de 17 heures, rien n’arrête les bandits qui semblent trouver des moyens pour contourner toutes les mesures.

Jospin Chishugi.

Selon les Gardiens de la Révolution, il s’agit d’une réponse aux assassinats de Hassan Nasrallah et de Ismail Haniyeh.

Par le plus grand des miracles, aucune blessure grave n’a été signalée jusqu’à présent.

La condamnation de l’escalade de violence à Gaza par le président sud-africain Cyril Ramaphosa a été prononcée lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le traitement des Palestiniens par Israël a été comparé à l’apartheid qui a dévasté l’Afrique du Sud pendant des décennies, a-t-il déclaré mardi.

Ramaphosa n’a pas hésité avec ses propos. Selon lui, la souffrance actuelle des Palestiniens est liée à une continuité historique : « La violence subie par le peuple palestinien est la sombre continuation de plus de cinquante ans d’apartheid perpétré par Israël contre les Palestiniens ». Nous, les Sud-Africains, avons une idée de ce qu’est l’apartheid. On a connu l’apartheid. Nous avons connu des souffrances et des décès sous l’apartheid. « Nous ne resterons pas muets et ne laisserons pas l’apartheid se propager contre d’autres », a-t-il affirmé violemment.

Le Président sud-africain a également demandé une réaction globale des dirigeants mondiaux afin de mettre un terme à ce qu’il estime être une injustice manifeste. Il a souligné que seule la création d’un État palestinien indépendant, en paix avec Israël, avec Jérusalem-Est comme capitale, est la seule solution durable.

Ramaphosa a également souligné que la communauté internationale, à travers l’ONU et d’autres institutions multilatérales, devrait se mobiliser pour apaiser les souffrances des civils palestiniens, rappelant que l’Afrique du Sud avait elle-même profité de la solidarité internationale dans sa lutte contre l’apartheid.

Enfin, Ramaphosa a mis en évidence l’importance d’une réforme immédiate du Conseil de sécurité de l’ONU afin de le rendre plus représentatif et inclusif, offrant ainsi une meilleure écoute aux voix des pays africains dans les affaires internationales.

Les services d’urgence israéliens ont annoncé la mort dimanche 8 septembre de trois personnes tuées lors d’une attaque à l’arme à feu à un des points de passage entre la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, et la Jordanie.

Après des efforts de réanimation, le personnel paramédical et les ambulanciers de MDA (Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, ndlr) ont constaté le décès de trois hommes, âgés d’environ 50 ans, qui avaient été blessés par balle », ont indiqué les services de secours dans un communiqué.

La police israélienne a indiqué dans un communiqué séparé qu’un assaillant avait été « neutralisé ».

Noter que La Cisjordanie et Jérusalem-Est étaient auparavant occupées par la Jordanie depuis la guerre israélo-arabe de 1948-49. Israël a également établi des colonies dans la bande de Gaza, prise à l’Égypte lors de la guerre de 1967, mais les a démantelées lors de son retrait du territoire en 2005

Israël invoqu plusieurs raisons pour justifier le maintien de la Cisjordanie dans son territoire : une revendication fondée sur la notion de droits historiques sur cette terre en tant que patrie, comme le revendique la Déclaration Balfour de 1917 ; des raisons de sécurité, tant internes qu’externes ; et la profonde valeur symbolique de la zone occupée pour les Juifs.

Les Juifs souhaitent protéger des territoires afin d’y établir leur État, et les Arabes veulent instaurer un État palestinien.

Cicéron Alimeti.