La Haute cour militaire s’est penchée vendredi 14 juillet, sur la prévention de détention illégale d’arme pour laquelle le prévenu Édouard Mwangachuchu est poursuivi. Elle a décidé de faire comparaître le chef de division chargé des armes à feu au ministère de l’Intérieur pour déterminer les conditions d’obtention d’arme à feu par le prévenu Édouard Mwangachuchu.
« Le ministère de l’intérieur est un service bien organisé. Il y a toute une division qui se charge de la matière arme à feu et qui a des archives. Au lieu de descendrhef de division chargé d’armes à feu avec tous les dossiers possibles et nous allons les examiner. Nous allons chercher à savoir s’il y a un dossier complet qui renseigne sur l’arme détenue par l’honorable Mwangachuchu et nous allons poser des questions pour voir s’il y a nécessité de procéder à une descente », a déclaré la Haute cour militaire.
Les avocats du député Edouard Mwangachuchu avaient sollicité une descente au ministère de l’intérieur pour que leur client explique la manière dont il avait procédé pour l’obtention d’arme. Le ministère public estime que le prévenu avait en sa possession une arme de guerre alors que la défense persiste qu’il s’agissait d’une arme d’auto-défense. Cette arme se serait perdue d’après Mwangachuchu, dès son retour à Kinshasa après un voyage à l’étranger. C’est son garde du corps Bizimungu qui l’aurait perdue.
Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes par les services de renseignements militaires des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu.
Source: actualite.cd