Guerre_M23_Fardc-Wazalendo

Depuis les premières heures de ce dimanche 8 septembre, des détonations d’armes lourdes et légères secouent la localité de Nyamitaba, dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu. Des combats acharnés opposent les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux rebelles du M23-RDF sur l’axe Nyamitaba-Muheto, plongeant la population locale dans une situation de panique.

Selon des sources militaires présentes sur le terrain, les affrontements se concentrent actuellement sur cet axe stratégique, où les forces loyalistes congolaises ont réussi à reprendre le contrôle du village de Kibirwa, auparavant occupé par les rebelles du M23-RDF-AFC.

Face à la montée de la violence, la population civile a commencé à fuir massivement, en cherchant refuge dans des zones jugées plus sûres. Toutes les activités économiques et sociales sont désormais suspendues, paralysant complètement la vie dans cette région déjà fragilisée par des conflits armés récurrents.

Cette nouvelle vague de combats s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes dans le Masisi, où le M23, appuyé par des forces étrangères du Rwanda , tente de renforcer son emprise territoriale, tandis que les FARDC s’efforcent de reprendre le contrôle des zones stratégiques.

Serge IRENGE

Des combats entre des combattants des groupes armés locaux, alliés de l’armée congolaise, aux rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) avec leur parrain RDF dans l’Est de la République démocratique du Congo , où une « trêve humanitaire » était supposée tenir jusqu’au 19 juillet, selon des sources concordantes.

Des affrontements provoqués souvent par les M23 éclatent dans plusieurs territoires et localités ( Karumu, Luhanga et Bweru…) qui sont dans la province du Nord Kivu qui a comme chef lieu Goma.

Les wazalendo (groupes armés associés à l’armée congolaise) et les FARDC continuent jusque là a respecter les engagements de l’accord de Luanda.

Dans un communiqué publié jeudi passé, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée congolaise pour le Nord-Kivu, avait accusé l’armée rwandaise d’avoir lancé des attaques simultanées sur les positions des forces armées de la RDC et ses partenaires.

Noter que la patience a ses limites, les tentatives des rebelles du M23-RDF ne resteront pas longtemps sans réponse.

Cicéron Alimeti.

Des informations ont récemment circulé faisant état d’une violation de l’espace aérien dans les zones sous contrôle des rebelles du M23.

Selon un communiqué du M23, des aéronefs des FARDC auraient survolé leurs zones sans autorisation préalable.

Toutefois, l’armée congolaise a formellement démenti ces allégations.
Dans un communiqué signé par le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, Ndjike Kaiko Guillaume, l’armée a affirmé que ces accusations relèvent de la désinformation ayant pour but d’aveugler l’opinion.

L’armée congolaise explique que, en raison de conditions météorologiques défavorables persistantes depuis les 48 dernières heures, aucun aéronef, qu’il soit de la part des FARDC ou de leurs partenaires internationaux, n’a pu effectuer de vols dans les zones occupées par les rebelles au Nord-Kivu.

Cette explication vise à clarifier la situation et à dissiper les rumeurs concernant une prétendue violation.

Pour rappel , le dimanche 25 août 2024, le groupe rebelle M23 a diffusé un communiqué dans lequel il condamne fermement ce qu’il décrit comme une atteinte à leur espace aérien par le régime de Kinshasa.

Le M23 accuse les forces impliquées d’agir de manière inacceptable et dangereuse, mettant en péril la sécurité dans les zones qu’ils contrôlent.
Les allégations de violation de l’espace aérien font surface au moment où un cessez-le-feu, soutenu par João Lourenço en Angola, est en place.

Serge IRENGE

La tension monte dans la région du Kivu avec une nouvelle accusation portée par les groupes rebelles M23_RDF et AFC, qui se présentent comme des entités congolaises.

Ces mouvements ont récemment dénoncé une violation flagrante de leur espace aérien par un appareil congolais, ce qui a exacerbé les tensions déjà palpables dans la région.

Selon les rebelles, l’incident s’est produit alors que leurs forces surveillaient leur zone d’opération, et ils ont appelé à une enquête pour clarifier les circonstances de cette violation.
Cette accusation s’inscrit dans un contexte de conflit armé persistant qui touche plusieurs territoires de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

En parallèle de cette accusation, le village de Kikuvo, situé dans le territoire de Lubero, a été attaqué la matinée de ce dimanche 25 Août 2024, par les rebelles.
Cet événement porte à six le nombre de villages actuellement sous occupation des forces rebelles.

L’occupation de Kikuvo constitue une violation manifeste des accords de cessez-le-feu et de la trêve humanitaire en vigueur, censés permettre une réduction des hostilités et protéger les civils en période de conflit.

Après quelques heures d’affrontements, les rebelles M23 soutenus par le Rwanda viennent de prendre le contrôle de Kikuvo, un village du territoire de lubero en violation du cessez-le-feu signé à Luanda entre la RDC et le Rwanda sous la facilitation de l’Angola.

Vers 8h20′, de ce dimanche un hélicoptère harboré en couleur militaire a essuyé des tirs des rebelles M23-RDF à Bunagana.

Cet appareil dont l’appartenance reste inconnue provenait des brousses dans l’espace congolais et s’est replié dans l’espace Ougandais pour se mettre à l’abri des tirs renseigne notre source à Bunagana.

Si le M23-AFC dénonce  » la violation de l’espace M23″, aucune communication n’est jusque là faite par Kinshasa sur cette situation.

Selon le communiqué des rebelles du M23, « Le de régime de Tshilombo vient de violer l’espace aérien de l’AFC, le mouvement de libération des fils et filles du Congo.
Cette provocation est inadmissible »

Le peuple se demande si l’accord de Luanda concerne seulement le Rwanda et la RDC et non le rebelles de M23.

Depuis 8h ce dimanche 25 Août 2024, les rebelle du M23 soutenu par RDF ont attaqué les positions des FARDC et Wazalendo (force d’auto-defense) à kikuvo dans le territoire de Lubero en violation du cessez-le-feu en cours.

Ces combats en armes lourdes et légères continuent à kikuvo centre et dans les alentours. Le colonel Kiwewe, administrateur du territoire a reconnu sans donner des détails.

La manœuvre des rebelles M23 soutenus par le Rwanda reste la même. Selon un membre de la société civile de kayna, d’abord les rebelles préparent l’opinion par une communication soudoyante où ils se victimesent, ils passent à l’attaque, ensuite, ils font une communication à la première seconde de l’attaque pour justifier ses attaques.

Jusqu’à présent les accords de Luanda pour mettre fin à la guerre de L’Est de la RDC n’ont pas encore donné des fruits.

Cicéron.

Alors que ce territoire est occupé par l’armée du M23 et ses supplétifs du Rwanda à plus de 80 pourcent, il connaît aujourd’hui un mouvement inhabituel. La rébellion renforce l’effectif de ses membres dans cette partie où l’accable se remarque depuis le deuxième renouvellement du cessez-le-feu issu du processus de Luanda.

Depuis un moment, la population qui vit dans les différents villages de ce territoire à un renforcement en arme lourde et légère par les terroristes qui imposent leur lois dans cette zone.

C’est la chefferie de Bwito qui a dénoncé ce fait via le chef du parlement de jeunes Chirac Mafula. Les cinq affrontements entre l’armée congolaise appuyée par les résistants Wazalendo et les M23 lui ont poussé à tirer la sonnette d’alarme. Bien que ce territoire ait connu une accalmie par rapport aux autres parties de la province entre autres le territoire de Masisi qui connait de plus en plus d’affrontements mais également le Lubero où la rébellion poursuit sa conquête des terres.

Cette situation se fait remarquer alors qu’un cessez-le-feu vient d’être signé par la délégation de la RDC et du Rwanda dans le processus de paix où João Lourenço joue le rôle le role de médiateur.

Les rebelles du M23 semblent ne pas être concernés par cette mesure, signée entre les deux états transfrontaliers. Ces rebelles réclament la nationalité congolaise pour laquelle ils luttent pour une reconnaissance inclusive de leur communauté.

Me Doudou Tikaïleli Baundjwa, ancienne cadre influent du parti politique de l’union sacrée de la nation , a décidé de rejoindre l’Alliance du Fleuve Congo (AFC), un mouvement rebelle sous le patronage de Corneille Nangaa Yobeluo lié rébellion du M23.

Ce changement de camp représente un bouleversement majeur dans le paysage politique congolais, particulièrement parce que l’AFC est associée à une faction rebelle active dans l’Est du pays.

La décision de Tikaïleli Baundjwa de quitter l’Union Sacrée, la coalition soutenant le Président Félix Tshisekedi, pour rejoindre un mouvement lié à la rébellion suscite des inquiétudes quant à la stabilité politique de la RDC.

Selon les analyses de certains congolais, ce changement met en lumière les tensions croissantes et les divisions internes qui pourraient compromettre la cohésion du gouvernement et rendre difficile les efforts de résolution du conflit mis en œuvre par le Président Félix Tshisekedi.

Ce basculement pourrait également illustrer des dynamiques de pouvoir complexes et des frustrations au sein des structures politiques existantes, augmentant ainsi les défis auxquels le gouvernement de Tshisekedi est confronté pour maintenir l’ordre et l’unité nationale dans un contexte déjà tendu par des conflits et des tensions à l’est de la République Démocratique du Congo.
Serge

La situation reste extrêmement tendue en raison des avancées des rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu.

Les forces rebelles, soutenues par le Rwanda, continuent leur offensive après avoir pris le contrôle de plusieurs villages dans le Territoire de Masisi.

Le 21 août, des affrontements ont eu lieu entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo appuyées par les « Wazalendo » et les rebelles du M23, entraînant la prise de contrôle de plusieurs villages stratégiques par les insurgés.
Parmi ces villages figurent Kaniro, Lukopfi, et le pont Kisuma, situé à moins de 20 kilomètres de Masisi centre, la principale agglomération du territoire de Masisi.

Les rebelles ont également occupé la grande agglomération de Kikuvo, dans le Territoire de Lubero, consolidant ainsi leur position dans la région.

Les avancées des M23 semblent viser une prise de contrôle complète de Masisi centre.
Selon des sources locales, les rebelles continuent leur progression en direction de Masisi, avec des intentions manifestes de conquérir cette zone importante.

Un habitant de la région, ayant fui son village de Bugabo après son occupation par les rebelles, a rapporté que la présence des insurgés est désormais visible dans d’autres villages voisins tels que Kaniro, Rukopfu, Karambi, ainsi que dans les plantations de Rigo et chez Mode.

Cette situation de conflit continue de provoquer des déplacements massifs de populations et aggrave la crise humanitaire dans la région.