Réligion

La messe du pape de l’église catholique assistée par la moitié du peuple !

Près de la moitié du pays a assisté à la messe du pape François, dans le pays le plus catholique du monde après le Vatican. Le pape François a célébré la messe, mardi 10 septembre 2024, devant près de la moitié de ce pays de 1,3 million d’habitants. 600.000 personnes ont assisté à la messe du Souverain pontife.

Le pape François s’est offert mardi un gigantesque bain de foule auprès de quelques 600.000 fidèles à Dili, capitale du Timor oriental, après avoir présidé une messe de plus de deux heures sous une chaleur étouffante pour ce point d’orgue de sa tournée marathon en Asie du Sud-Est et en Océanie.

Taci Tolu, vaste esplanade poussiéreuse en périphérie de la ville, le pape de 87 ans, soumis depuis neuf jours à un rythme effréné, a défié tous les pronostics et les craintes pour sa santé, ne semblant aucunement gêné par l’impression de fournaise renforcée par l’humidité tropicale.

Après la messe, il s’est même livré pendant 20 minutes à un tour en « Papa mobile » dans les allées de l’esplanade pour bénir la foule sous les acclamations, au milieu d’une nuée de flash des téléphones portables.

François a été accueilli lundi comme une rock star dans ce pays très catholique d’Asie-Pacifique, où sa visite, la première depuis l’indépendance en 2002, suscite une ferveur hors-normes.

Cette liesse générale témoigne de l’enthousiasme suscité par l’événement dans ce pays à 98 % catholique, où les habitants grimpent sur les toits et les poteaux pour recevoir une bénédiction ou apercevoir l’homme en blanc.

Le Timor Leste souffre aussi d’une corruption endémique, de graves violences sexistes et domestiques et le travail des enfants reste monnaie courante.

Avant François, Jean-Paul II était le seul Pape à s’être rendu à Dili en 1989, lorsque le pays était encore sous occupation indonésienne.

État insulaire d’Asie du Sud Est baigné au sud par la mer de Timor, le Timor oriental est formé par l’est de l’île de Timor, par les îles avoisinantes d’Atauro et de Jaco et par une petite région isolée dans la partie ouest (indonésienne) de Timor.

Cicéron Alimeti.

Dans la province du Haut-Katanga, Ville de Lubumbashi , dans la commune de la Kenya, une rude altercation a eu lieu en pleine messe à la Basilique Saint-Pierre.

Cet incident a impliqué des membres de deux groupes rivaux au sein de d’un parti politique, l’Union Nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC).

La violence a éclaté en pleine célébration eucharistique , entraînant des dégâts matériels importants dans l’édifice religieux.
Les affrontements ont également eu des répercussions sur les fidèles présents, dont certains ont été blessés.

L’incident a été capturé en vidéo, et les images ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, montrant l’ampleur des perturbations et de la violence survenues dans un lieu de culte.

L’événement a généré une forte préoccupation, exposant les tensions grandissantes à l’intérieur de l’UNAFEC ainsi que dans la région.
Les violences survenues et les dommages importants ont montré les turbulences politiques et les rivalités internes qui affectent la vie politique en République Démocratique du Congo.

Les fidèles condamnent fermement ces comportements violents de la part des hommes politiques, dénonçant le manque de respect flagrant pour le lieu sacré.

Le dimanche 23 juin à Kinshasa, le pasteur Leonard Baruti Kasongo, fondateur de l’Église Baruti Tabernacle, a été inhumé.

Ses obsèques ont eu lieu au stade Tata Raphael devant une foule de fidèles et la famille décédée.

Le couple présidentiel a également participé à cet événement et a exprimé sa reconnaissance envers cette figure emblématique des églises dites de réveil en RDC.

Selon les informations de son église, le pasteur Baruti est mort le 1er juin à Montréal au Canada, à l’âge de 77 ans, à la suite d’un malaise. Il a occupé le poste de ministre pendant près de 50 ans, dont 34 ans en tant que « pasteur du message du temps de la fin du prophète William Marrion Branham » en République démocratique du Congo.

Cet homme religieux avait déjà préparé les fidèles de « Baruti Tabernacle » pour qu’il puisse succéder à son fils Carlos aux commandes de cette église. C’est ce qu’il mentionnait dans une vidéo largement diffusée sur les plateformes sociales et visionnée lundi 3 juin soir sur Radio Okapi.

Face aux fidèles réunis dans son temple de Rhigini, le pasteur Leonard Baruti avait clarifié son point de vue sur la succession :

« Une question m’a été posée hier : ‘Si tu meurs, qui va prendre la relève ?’ J’ai dit : ‘Mais j’ai un fils ! Son nom, c’est Carlos ».

Il a ensuite demandé à l’auditoire : « Qui aime ses discours? Carlos prêche très bien (…) Si tu Si tu veux te fâcher, énerve-toi » ; avant de marteler : « Carlos est comme un autre moi ici ». Je resterai inchangé! »