Les FARDC ont noté, jeudi 3 novembre, une accalmie dans le territoire de Beni.
Cela deux semaines après l’attaque des hommes armés à Maboya, ayant fait de sept morts ainsi que des dégâts matériels énormes.
L’armée se réjouit que des tueries ne soient pas enregistrées en cette période, hormis quelques cas de banditisme urbain dans certaines agglomérations dans cette partie du pays.
Elle attribue cette embellie au changement régulier de ses stratégies, visant à étouffer de plus en plus les actions des rebelles ADF.
Selon le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1, capitaine Anthony Mwalushayi, cette accalmie est aussi le résultat de prise de conscience collective de la population du territoire de Beni.
C’est le cas aussi dans le Banande-Kainama, un groupement du secteur de Beni-mbau, où la société civile locale note une amélioration sur le plan sécuritaire grâce aux opérations militaires conjointes « Ushujaa » que mènent les FARDC et l’UPDF.
Cependant, la société civile de la ville de Beni ne partage pas le même constat.
Pour elle, ces opérations n’ont pas réussi à ramener la paix jusque-là et sont improductives sur terrain.
Cette structure citoyenne dit avoir enregistré plusieurs cas de vols armés attribués aux hommes en uniformes et la multiplication des cas de vindictes populaires à Beni et ses environs.
