Les ministres de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont été informés des conclusions essentielles issues de la réunion entre la Facilitation angolaise et la délégation de l’AFC/M23, centrée sur leur engagement à respecter le cessez-le-feu décrété le 4 août 2024.
Cet engagement est perçu comme une étape importante pour réduire les tensions persistantes dans l’Est de la RDC, où la présence des groupes armés, dont le M23, a intensifié les affrontements ces dernières années.
Lors de cette rencontre, les parties ont également validé le procès-verbal de la session ministérielle des 20 et 21 août 2024, qui avait défini les grandes orientations pour un retour à la stabilité régionale.
L’attention a ensuite été portée sur le rapport élaboré par les experts en renseignement lors de leur rencontre les 29 et 30 août 2024 à Rubavu, au Rwanda. Ce rapport met en avant un plan opérationnel harmonisé pour neutraliser les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé qui continue d’opérer dans la région, exacerbant les tensions sécuritaires.
Par ailleurs, la question du désengagement des forces militaires rwandaises présentes à la frontière et le relèvement des mesures défensives par le Rwanda ont fait l’objet de discussions approfondies. L’Angola, en tant que facilitateur, a insisté sur la nécessité d’un retrait progressif et coordonné, afin de renforcer la confiance entre les deux pays et de permettre la mise en place d’un climat de paix durable dans la région.
Ces efforts s’inscrivent dans une dynamique plus large visant à renforcer la coopération sécuritaire, à pacifier la région des Grands Lacs, et à faciliter le retour des déplacés internes, victimes des conflits armés.
L’évaluation de la mise en œuvre de ces engagements sera cruciale lors des prochaines réunions, alors que la communauté internationale suit de près l’évolution de la situation.
Serge IRENGE
