Alors que les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) continuent de lutter contre les défis du développement, la question de la gouvernance optimale reste d’actualité.
Récemment, la doyenne de l’Institut des études africaines à l’université des études étrangères de Pékin, Li Hongfeng, a proposé une alternative : le modèle de gouvernance chinois.
Selon Mme Li, le développement fulgurant de la Chine depuis la réforme s’explique par deux facteurs clés : un « peuple travailleur » et des « politiques (des dirigeants) qui s’adaptent aux réalités chinoises ». Ce message résonne chez de nombreux Sahéliens qui aspirent à une prospérité et une stabilité accrues, mais qui remettent en question l’adéquation des systèmes démocratiques occidentaux à leurs propres contextes culturels et socio-économiques.