La vice-présidente démocrate, qui pourrait devenir la première femme présidente américaine, a appelé à « tourner la page d’une décennie » parfois chaotique avec l’ancien président républicain de 78 ans, lequel a encore qualifié cette magistrate californienne de 60 ans de « stupide ».
En meeting dans cet Etat-clé du sud-est, M. Trump a renouvelé ses attaques contre « Kamala au faible QI », dont une éventuelle présidence à partir du 20 janvier déclencherait « une dépression du genre de 1929 ».
« Voulez-vous perdre votre emploi et peut-être votre maison et votre retraite? », a harangué le tribun populiste.
Le dirigeant à la rhétorique d’extrême droite a encore promis de « laisser l’Amérique aux Américains ».
La démocrate s’affiche, elle, en rassembleuse, « présidente pour tous les Américains » d’un géant multiculturel de 347 millions d’habitants qui s’est construit grâce à des vagues d’immigrations
Les deux adversaires ont tout fait depuis pour convaincre les indécis chez les femmes, les jeunes, les Afro-américains, Arabo-musulmans et Latino-américains
Noter que c’est le dernier week-end avant la présidentielle. Ce samedi, Donald Trump a tenu un meeting en Caroline du Nord, avant d’un faire un deuxième en Virginie, pourtant pas un État-clé. Kamala Harris, elle, était en Géorgie à Atlanta. Les démocrates présents à Atlanta ne sont pas unanimes sur une possible victoire de Kamala Harris.
L’élection présidentielle américaine de 2024 aura lieu, le 5 novembre 2024 afin d’élire le président et le vice-président des États-Unis au scrutin indirect.
Les électeurs élisent 538 membres du collège électoral des États-Unis, dits « grands électeurs », qui à leur tour élisent le président et vice-président en décembre 2024.
La rédaction.