La rentrée scolaire en République démocratique du Congo en général et au Sud-Kivu en particulier s’approche à grands pas, mais les inquiétudes et les problèmes persistent chez les parents.
Alors que le compte à rebours est lancé, il ne reste plus que 3 jours avant que les élèves reprennent le chemin de l’école le 2 septembre 2024.
Pour certains parents rencontrés par notre reporter à Bukavu, il est difficile de trouver les moyens nécessaires pour acheter les uniformes et fournitures scolaires de leurs enfants, car l’argent ne circule pas.
Pour d’autres parents, les responsables de beaucoup d’écoles ne leur facilitent pas la tâche en leur exigeant de payer les frais de confirmation : soit la 1 re tranche, achat de tricot ayant le logo de l’école, cahier de communication, 5 $ de pavé, frais d’inscription et le frais de construction, et bien d’autres.
Pour ces parents, il est grand temps que le Gouvernement prenne des mesures concrètes pour les soutenir.
Pendant ce temps, les vendeurs et vendeuses se plaignent de l’instabilité du taux de change sur le marché en cette période de préparation de la rentrée scolaire, ce qui ne leur facilite pas l’exercice de leurs activités quotidiennes afin de se procurer les fournitures scolaires de leurs enfants. Une situation qui a un impact négatif directement sur le prix des fournitures.
De la part des enseignants, étant parents aussi, ils demandent aux autorités de trouver des mesures adéquates pour pallier ce problème du taux de change pour leur permettre de remettre les enfants sur le chemin de l’école.
Noter qu’à ces problèmes s’ajoute la multiplicité d’incendies qu’a connu la ville. Plusieurs enfants victimes de ces incendies auront du mal à reprendre le chemin de l’école ce 2 septembre prochain, ceci après le ravage de plusieurs maisons, biens et matériels dans diverses parties de la ville. Ces enfants traversent un véritable calvaire après avoir tout perdu dans ces tragiques incendies. Malgré les efforts de leurs parents pour se ressaisir, la vie ne semble pas revenir à la normale après cette catastrophe.
Cicéron Alimeti.