Envolée des prix de l’énergie : les agriculteurs redoutent plus que jamais l’hiver.

Villeneuve-Saint-Georges, le 7 septembre 2022. Inauguration de la serre pépinière implantée par le bailleur social Valophis au Quartier Nord. Habitants et gens en insertion y cultive des plants vendus au public à petits prix : menthe chocolat, chicorée cornet de bordeaux, tomates anciennes, fleurs, arbustes... LP/Marine Legrand

Les agriculteurs produisant sous serres chauffées, ce qui est le cas de 80 % des producteurs de tomates, seront particulièrement touchés par la hausse de la facture énergétique.

Des milliers d’agriculteurs, qu’ils soient éleveurs ou producteurs de légumes, envisagent de retarder ou annuler leur production cet hiver pour faire face aux prix de l’énergie en forte hausse. Les aides actuellement proposées par le ministère de l’Économie sont jugées insuffisantes. Bercy en promet d’autres prochainement.

Ils tirent la sonnette d’alarme. Cet hiver, les prix de l’énergie vont peser très lourd dans les comptes de milliers d’agriculteurs. Trop lourd ? Déjà, certains d’entre eux envisagent — ou ont acté — de retarder leur production voire de la suspendre plusieurs semaines, ou mois, pour grappiller quelques euros d’économies pendant la période la plus froide. « Ceux qui ont des serres, comme les éleveurs de volailles ou encore 80 % de nos producteurs de tomates et concombres, vont être encore plus impactés par la facture énergétique, car ils vont avoir besoin de chauffer des surfaces énormes, liste Arnaud Rousseau, le vice-président de la FNSEA, principal syndicat d’agriculteurs. Dans ces secteurs, beaucoup font le choix de lever le pied, car, sinon, ils ne pourront pas payer les factures d’énergie. »

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