Guerre dans l’est de la RDC : le Président angolais et l’ancien Président Kenyan attendus à Kinshasa

La situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) sera au centre de deux importantes rencontres au sommet, ce samedi 12 et dimanche 13 novembre à Kinshasa, où sont attendus le Président angolais Joâo Lourenço et l’ancien Président kenyan, Uhuru Kenyatta, a annoncé le service de presse de la Présidence. 

« Médiateur désigné par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de l’Union africaine (UA) pour la désescalade entre la RDC et son voisin agresseur, le Rwanda, le président de l’Angola, Joâo Lourenço, arrive à Kinshasa ce samedi 12 novembre », rapporte la dépêche de la Présidence.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la relance du processus de Luanda.

Le programme de cette mission prévoit un tête-à-tête avec son homologue Félix Tshisekedi, selon le ministre des Affaires étrangères angolais, Tete Antonio, qui séjourne déjà à Kinshasa, dans le même cadre.

Le communiqué de presse de la Présidence ajoute qu’ « après le président Lourenço, l’ancien Président Uhuru Kenyatta, facilitateur désigné par l’Union africaine dans le processus de Nairobi pour la paix et la sécurité dans l’est de la RDC, viendra à Kinshasa, dimanche 13 novembre, pour une visite de travail de 48 heures ».  

L’ex-chef d’État du Kenya va rencontrer à son tour le Président Félix Tshisekedi « en vue de préparer la rencontre de Nairobi III avec les acteurs engagés dans ce processus de paix, la dernière semaine de ce mois », fait savoir la Présidence.

Elle souligne, en outre, qu’ « à Kinshasa, le facilitateur Kenyatta envisage de rencontrer près d’une cinquantaine de représentants des communautés des provinces de l’Ituri, Nord et Sud-Kivu ainsi que des chefs d’institutions ».

Related posts

LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS DOIT SE TAIRE FACE AU MEPRIS DU RWANDA PARCE QU’IL L’A MÉRITÉ 

L’annulation de cette tripartite est causée Par Qui?

Le Président Félix Tshisekedi a pris part, ce mercredi dans la province angolaise de Benguela, à une réunion de haut niveau sur le corridor de Lobito, aux côtés de ses homologues d’Angola, de Zambie, de Tanzanie et des États-Unis.