Les besoins exprimés par la CENI oscillent autour de 624 millions USD pour acheter les kits devant servir à l’enrôlement des électeurs et financer les opérations prenant en compte 50 millions de Congolais. D’autres sources parlent d’une enveloppe globale de 900 millions USD qui seraient nécessaires à la CENI pour mener à bien le processus électoral, rappelle le tabloïd.
« C’est à ce niveau que les romains semblent s’empoigner visiblement sur fond d’une levée de boucliers entre le Président de la CENI et les membres du gouvernement censés mettre à sa disposition, les moyens de sa politique, notamment les ministres des Finances et du Budget. Les trois ne parlent pas un même langage », déplore le journal.
C’est pourquoi La prospérité s’interroge si ce n’est pas un mauvais départ pour les élections de 2013 :
« A 14 mois de prochaines échéances électorales, le calendrier électoral se fait toujours attendre. Entre-temps, la méfiance envers les animateurs de la Commission électorale nationale indépendante demeure. Et les renouvellements controversés des membres de la Cour constitutionnelle, dernier verrou du processus électoral, renforcent davantage le déficit de confiance. Les défis de transparence et de crédibilité pourront-ils être relevés, lors de ces premières élections sous Félix Tshisekedi ? »
Le quotidien évoque le récent rapport du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, qui recommande au Gouvernement : « d’assurer au bénéfice de la CENI un décaissement accéléré et régulier des fonds suivant le plan conjointement arrêté ; de faire cesser les différentes restrictions qui pèsent sur les libertés fondamentales et les harcèlements contre les acteurs de l’opposition ; de définir un plan de sécurisation du processus électoral en vue de mitiger les risques de violence susceptibles de perturber la bonne tenue des élections, surtout dans les zones en proie à l’insécurité notamment, dans l’Est du pays et au Maï-Ndombe ».
« Sauvé de justesse »
Un autre sujet qui défraie la chronique est le rejet, à l’Assemblée nationale, de la motion contre le ministre des Transports, Cherubin Okende. « Un fait rare dans l’histoire parlementaire de la 3ème République, dans des cas similaires, que ce qui a été vécue ce mercredi 19 octobre 2022 dans l’hémicycle du Palais du Peuple lors de l’examen de motion de défiance contre le ministre de Transport, voies de communication et désenclavement, Cherubin Okende. Opposition et pouvoir, sans clivage net et à l’unisson, ont majoritairement rejeté la motion de défiance que certains qualifient de machination », rapporte L’Avenir.
Après la déchéance du ministre de l’Economie, le ministre fiché ‘proche de Katumbi’, ne sera pas le deuxième ministre du gouvernement des ‘Warriors’ à être éjecté de son portefeuille, conclut le quotidien.
L’éditorialiste de Forum des As s’interroge s’il s’agissait d’une motion parlementaire ou alimentaire :
« Née des entrailles de l’Union sacrée, la motion de défiance est euthanasiée par ses géniteurs ! Un coup de théâtre digne d’inspirer des pièces de …théâtre dont les titres pourraient être : « Union sacrée contre Union sacrée », « Motion parlementaire ou alimentaire », « Motion montée et manquée », « Tout ça pour ça! », « Les travées de l’Hémicycle accouchent d’une souris » … »