Depuis février, Haïti s’est retrouvé plongée dans une spirale de violence. La population est bloquée entre les forces de l’ordre et les gangs, qui ont pris le contrôle de vastes territoires. À Port-au-Prince, environ 80 % de la capitale est occupée par des groupes armés. La seule force à essayer de reprendre le contrôle des quartiers, la police anti-gang, est très mal équipée et elle-même est souvent accusée de corruption. Roméo Langlois et Catherine Norris Trent, nos envoyés spéciaux, ont accompagné une unité d’élite dans les rues dévastées de Port-au-Prince. Rapport exclusif.