Plusieurs cas de choléra sont enregistrés dans la zone de santé de Mulongo dans le territoire de Malemba Nkulu province du Haut-Lomami depuis le mois d’aout dernier. Le gouvernement provincial et ses partenaires ont disponibilisé des intrants pour faire face à cette épidémie, qui a déjà causé mort d’hommes. La société civile locale plaide pour la multiplication des points de chloration d’eau et l’intensification de la sensibilisation de la population par les relais communautaires sur les mesures d’hygiène à observer.
Le territoire de Malemba Nkulu compte quatre zones de santé : Malemba, Mukanga, Lwamba et Mulongo. Toutes ont notifié les cas de choléra. Cependant, la zone de santé de Mulongo est considérée comme l’épicentre de cette maladie ; des cas y ayant été notifiés d’une manière endémique.
Les villages les plus touchés sont notamment Kafumbe, Kabi, Mulongo, Ngoya et Bukena. L’épidémie de choléra y a été déclarée depuis le mois d’aout dernier.
Plus de quatre-vingts cas ont été enregistrés avec plus de cinq décès. Certaines sources rapportent que d’autres malades sont morts dans la communauté, ne s’étant pas présentés dans les structures médicales pour une bonne prise en charge.
Plusieurs malades ont déjà quitté le centre de traitement et se portent bien, rassure le ministre provincial de la sante du Haut-Lomami.
Dans cette zone de santé, la résurgence du cholera s’explique par le fait que les habitants n’ont pas accès à l’eau potable. Ils consomment l’eau du fleuve et du lac Kabamba.
Il y a également le mouvement de la population, qui favorise la propagation de la maladie.
Pour faire face à cette épidémie, le gouvernement provincial et ses partenaires, dont l’OMS, ont disponibilisé des intrants pour cette zone de santé. D’après un membre de la société civile locale, la lutte contre cette épidémie recommande aussi qu’il y ait beaucoup des points de chloration d’eau, pour éviter que la population ne continue à consommer l’eau impropre.