Alors qu’il percevait de très confortables émoluments à la tête de l’Arabie Saoudite, Hervé Renard a consenti un important sacrifice financier pour s’asseoir sur le banc des Bleues.
Cette fois, le doute n’est plus permis. Hervé Renard sera bien le futur sélectionneur de l’équipe de France féminine. Évoquée depuis plus de trois semaines, l’arrivée du technicien savoyard devrait être officialisée d’ici vendredi, jour du prochain Comité exécutif de la Fédération Française de Football. L’ancien Sochalien a été (enfin) libéré par la Fédération saoudienne avec laquelle il était engagé jusqu’en 2025 et devrait rallier la France la nuit prochaine.
Le natif d’Aix-les-Bains s’est entendu depuis déjà plusieurs jours avec la Fédération Française et a ainsi constitué son staff où figureront Éric Blahic, Laurent Bonadéi et David Ducci. L’ancien sélectionneur de la Zambie et de la Côte d’Ivoire, avec lesquelles il a reporté la Coupe d’Afrique des Nations, s’est également mis d’accord sur ses conditions salariales et à en croire L’Equipe, l’homme à la chemise blanche a consenti un important sacrifice.
Il touchera moins que Corinne DiacreAlors qu’il touchait pas moins de 1,1 million d’euros annuel pour le poste de sélectionneur de l’Arabi犀利士 e Saoudite, Hervé Renard devrait se contenter de 300 000 euros annuels à la tête des Bleues, soit près de quatre fois moins. Surtout, le Savoyard touchera moins que Corinne Diacre, sa prédécesseur, qui émargeait en effet à quelque 400 000 euros.
Mais pour s’offrir les services d’Hervé Renard, la Fédération Française a sans doute dû faire un effort pour convaincre son homologue saoudienne de libérer le technicien français. Les dirigeants saoudiens réclamaient en effet cinq millions d’euros pour envisager le départ de celui qui a permis à l’Arabie Saoudite de signer le plus grand exploit de son histoire en battant l’Argentine durant la Coupe du monde au Qatar.