IRAN: « les vrais réformistes sont au sein de la société civile, en dehors du système ».

Selon Farid Vahid, un politologue, les élections législatives qui ont eu lieu en Iran ce vendredi 1er mars confirment la fin du mouvement réformiste dans le monde politique iranien.

Marginalisé, invisibilisé jusqu’à devenir inaudible. En Iran, les conservateurs et les ultraconservateurs ont pris le contrôle du pouvoir depuis les législatives de 2020 et l’élection d’Ebrahim Raïssi à la présidentielle, ce qui a conduit à une perte d’influence sans précédent du camp réformiste.

Il est prévu que les élections qui auront lieu ce vendredi 1er mars confirment la diminution nette de leur influence sur la politique iranienne.
Farid Vahid, un politologue spécialiste de l’Iran et codirecteur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès, considère que les réformistes ont complètement disparu de la scène politique.

Comment justifier la discrétion des réformistes?

Les réformistes n’ont plus de signification politique. Ils ne sont plus autorisés par le régime. Ils n’ont même plus de candidats inscrits. Aujourd’hui, la division entre les réformistes et les conservateurs, qui était établie jusque dans les années 2010, a été abandonnée.

Parler de « réformistes » est devenu une mauvaise utilisation de la langue. De nos jours, les gens parlent plutôt de pro-régime et d’anti-régime.

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