Les ambassadeurs des Pays-Bas, du Canada et du Sénégal estiment que la présence de la MONUSCO est encore nécessaire pour le maintien de la paix, la sécurité et stabilité dans l’est de la République démocratique du Congo, (RDC). Ces diplomates accrédités en RDC ont fait cette déclaration vendredi 4 novembre à Bunia (Ituri).
« La MONUSCO est une force très importante pour le maintien, la stabilité et les bons offices pour le rétablissement de la paix à l’Est de la RDC et plus particulièrement dans la province de l’Ituri », a déclaré l’ambassadeur des Pays-Bas, Jolke Oppewal.
Il a tenu ces propos au terme de leur mission de cinq jours qui les a conduits jusqu’à l’intérieur de la province de l’Ituri, en vue de se rendre compte de la situation sécuritaire, caractérisée par des tensions armées.
Ces diplomates ont salué le travail abattu au quotidien par les casques bleus de la MONUSCO notamment, dans le cadre de la protection des civils, particulièrement ceux victimes des conflits armés dans cette province.
« Souvent on critique la MONUSCO. Mais selon nous, la MONUSCO est une force très importante pour accompagner les autorités, pas seulement dans le cadre de la protection des civils, mais aussi pour offrir des bons offices pour arriver aux négociations mais aussi au désarmement. Le message est que, ce programme de Démobilisation, Désarmement, Relèvement communautaire et Stabilisation (PDDRC-S) doit commencer », a poursuivi Jolke Oppewal.
L’avis de l’ambassadeur hollandais est appuyé par son homologue du Canada, Benoit-Pierre Laramée. Ce dernier a ajouté qu’ils ont été impressionnés par le travail fait par les organisations humanitaires pour soulager la souffrance des victimes des atrocités des groupes armés.
« Il faut reconnaitre tout ce que la MONUSCO fait en faveur de la population. J’étais heureux de constater que l’aide humanitaire peut se rendre à la population, à part dans certains territoires où l’accès est difficile. Mais en majorité, cette aide parvient à arriver à destination, ce qui vient atténuer temporairement leur souffrance », a souligné l’ambassadeur canadien.
Ces diplomates accrédités en RDC ont promis de mener des plaidoyers pour accélérer le programme de DDRC-S, susceptible de ramener la stabilité dans cette province confrontée à l’activisme des groupes armés.