Vladimir Poutine ne plaisante pas, a affirmé Joe Biden, lorsqu’il parle « d’une possible utilisation d’armes nucléaires tactiques ou d’armes biologiques ou chimiques », parce que son armée « est très peu performante ». Et le président américain d’évoquer « un risque d’utilisation de l’arme nucléaire pour la première fois depuis la crise des missiles cubains, si les choses continuent de suivre la voie qu’elles empruntent actuellement ».
C’est en référence à cette crise de 1962 et au risque qu’elle avait fait courir que le président américain a utilisé l’expression « apocalypse nucléaire » (« Nuclear Armageddon »).
Quelques heures plus tard, la porte-parole de la Maison Blanche a fait un pas de côté : « Nous n’avons pas de raison d’ajuster notre propre posture nucléaire stratégique, pas plus que nous n’avons d’indications que la Russie se prépare à utiliser de manière imminente des armes nucléaires. » Interrogée pour savoir si ce ton plus alarmiste était lié à de nouveaux renseignements obtenus par les Etats-Unis, la porte-parole a répondu « non », lors d’une brève session de questions-réponses à bord de l’avion emmenant Joe Biden pour un déplacement au nord-ouest de Washington.