Dans un communiqué officiel daté du 21 juillet 2022, le Bureau de l’Assemblée nationale dit avoir suivi avec indignation les propos injurieux, diffamatoires et outrageants tenus à l’endroit du président de la République, chef de l’Etat, de l’Assemblée nationale et d’autres institutions de la République le lundi dernier, par Jean-Marc Kabund au cours de son point de presse à sa résidence de Kingabwa.
Le Bureau de l’Assemblée nationale désapprouve et condamne avec fermeté ces propos « indignes d’un député national et constitutifs de l’infraction d’outrage au chef de l’Etat et qui devrait interpeller les autorités judiciaires compétentes ».
« En outre, il a violé le devoir de réserve auquel il est astreint comme ancien Premier Vice-Président de l’ Assemblée national doublé de la qualité de président ad intérim d’un parti politique important au sein de la majorité de parlementaire, à savoir l’union pour la Démocratie et Progrès Social, en sigle UDPS au sens des articles 1 er, 4,14,16, et 19 du décret loi n° 17/2002 du 3 octobre 2002 portant code conduite de l’agent public de l’Etat« , lit-on dans ce communiqué signé par Colette Tshomba, rapporteure adjointe.
Dans la foulée, l’assemblée nationale estime que du début jusqu’à la fin de sa conférence de presse, les propos de Jean- Marc Kabund ont versé intentionnellement dans des contrevérités et des mensonges grossiers.
« D’ailleurs, nulle part, un plan de glissement de 2 ans n’a été concocté; si ce n’est que dans la fantasmagorie de l’Honorable Jean-Marc Kabund« , poursuit le communiqué.
Par ailleurs, l’Assemblée nationale précise que ce comportement « irresponsable propre à un pervers narcissique » porte gravement atteinte au sens élevé du mandat représentatif et à la dignité des Elus légitimes du peuple congolais.
« Compte tenu de la gravité de son comportement, le Bureau de l’Assemblée nationale ouvre, dès ce jour, un dossier disciplinaire à charge de l’Honorable Jean- Marc Kabund« , conclut le communiqué.
Pour rappel, lors de la conférence de presse, Jean-Marc Kabund avait déclaré que le président Tshisekedi doit à ce jour être considéré comme un danger pour la République démocratique du Congo.
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