Les pourparlers ont été organisés en Angola entre la RDC et le Rwanda pour un cessez-le-feu, mais les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda, l’ont saboté en perpétrant le massacre à Kishishe et ses environs en date du 29 novembre dernier.
Dans la même perspective, le M23 a sans surprise, nié avoir commis le massacre, évoquant des balles perdues qui ont tué seulement huit civils.
Pour sa part, le gouvernement rwandais estime que le massacre de Kishishe est une fabrication du gouvernement congolais qui s’est répandu sans aucune enquête sur les faits.
Et pourtant, ces chiffres provisoires, sont les résultats des enquêtes préliminaires conjointes de la Monusco et le BCNUDH.
« L’exagération du massacre de Kishishe, une fabrication du gouvernement de RDC qui l’a attribuée au M23, s’est rapidement répandue sans aucune enquête sur les faits par une quelconque entité crédible », a déclaré mercredi le gouvernement rwandais dans un communiqué.
En revanche, le gouvernement rwandais estime qu’il s’agissait plutôt d’une confrontation armée entre le M23 et des groupes armés illégaux qui seraient alliés aux forces armées loyalistes congolaises (FARDC).
Kigali soutient qu’accuser le Rwanda de soutenir le groupe armé congolais M23 est injuste et empêche d’aborder les causes réelles de la perpétuation du conflit dans l’est de la RDC.
« L’incident était en réalité une confrontation armée entre le M23 et des groupes armés illégaux alliés aux FARDC » (armée congolaise), Accuser le Rwanda de soutenir le groupe armée congolais M23 est injuste et empêche d’aborder les causes réelles de la perpétuation du conflit dans l’est de la RDC, ainsi que son impact sur la sécurité des Etats voisins, dont le Rwanda »
A poursuivi le gouvernement rwandais.Dans la même perspective, le M23 a sans surprise, nié avoir commis le massacre, évoquant des balles perdues qui ont tué seulement huit civils.
Pour l’histoire, le gouvernement congolais accuse le M23 d’avoir perpétré un massacre à Kishishe, le 29 novembre dernier, faisant 131 morts selon l’ONU.
Ces actes ont été commis en représailles aux soutiens de la population locale à certains groupes armés hostiles au M23.