La Fondation Bill Clinton pour la paix s’oppose à la candidature de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.
Selon Emmanuel Cole, activiste de la fondation, la RDC ne remplit pas les conditions nécessaires pour siéger au Conseil en raison de violations répétées de sa propre Constitution, notamment en matière de détention et de droits humains.
« Les pratiques de cachots clandestins, d’arrestations arbitraires, d’exécutions et de tortures sont inacceptables et minent la justice et les droits humains en RDC », dénonce cet activiste.
Parmi les 5 droits de l’homme les plus fondamentaux, il y a : le droit à la vie, à ceux qui rendent notre vie digne d’être vécue, comme les droits à l’alimentation, à l’éducation, au travail, à la santé et à la liberté.
Créé en 2006 par l’Assemblée générale, il est chargé de renforcer la promotion et la protection des Droits de l’homme dans le monde. Le Conseil est composé de 47 États membres, il met à disposition un forum multilatéral afin de lutter contre les violations des droits de l’homme dans différents pays.
Ces États membres sont élus directement et individuellement par la majorité des 193 États membres de l’Assemblée générale des Nations Unies. Les élections ont lieu chaque année.
Les sièges sont répartis équitablement entre les cinq groupes régionaux de l’ONU, un tiers des membres étant renouvelé chaque année.
Son rôle consiste, entre autres choses, à tenter d’éliminer les violations des droits de l’homme, notamment les violations flagrantes et systématiques, et à promouvoir la coordination efficace et la prise en compte des droits de l’homme dans l’ensemble du système des Nations Unies.
Voici les pays qui font partie du Conseil des droits de l’homme : Bolivie, Chine, Côte d’Ivoire, Cuba, Gabon, Fédération de Russie, France, Malawi, Mexique, Népal, Ouzbékistan, Pakistan, Royaume-Uni, Sénégal et Ukraine.
Ambassadeur Omar Zniber, Président du 18e cycle, celui qui préside actuellement le conseil de droit de l’homme.
Le 10 janvier 2024, il a été élu Président du Conseil des droits de l’homme pour 2024.
Cicéron Alimeti.