C’est lors de la tenue de l’audience de ce Lundi 29 Juillet à la cour militaire de Kinshasa – Gombe que le ministère ministère public a requis Le peine de mort contre 25 sur les 26 prévenus impliqués dans l’affaire Corneille Nanga sur la guerre en cour dans L’est de la RDC.
Seuls cinq prévenus ont été présents lors de cette audience sur les 21 autres, en fuite. L’ancien président de la commission électorale nationale indépendante CENI, qui sera jugé in absentia est poursuivi pour ces crimes commis dans la guerre avec son mouvement de L’alliance Fleuve Congo opérant aux côtés du M23, dont les principaux responsables sont aussi poursuivis par la justice congolaise.
Cette même peine a été aussi requise au responsable militaire de la rébellion du M23,Sultani Makenga, au président de la branche politique, Bertrand Bisilwa, aux portes paroles de la branche politique et militaire, respectivement Lawrence Kanyuka et Willy Ngoya.
Le magistrat s’est inspiré des textes constitifs de la cour pénale internationale en y joignant le code pénal congolais tout cela en appui à son réquisitoire.
Au delà de son réquisitoire, le ministre public a aussi demander que les prévenus soient reconnus coupables pour « trahison » et « participation au mouvement insurrectionnel » réclamant jusqu’à 20 ans de servitude pénale. Outre cette peine, une amende équivalant à 1 milliard de dollars américains a été exigée par la partie civile et le ministère public pour les préjudices subis par les Congolais.
Le 30 juillet, date à la quelle à été renvoyé le procès, l’audience devra recevoir les avocats de la défense. Il est à noter que depuis le 25 juillet, Corneille Nanga est sous sanction du trésor américain qui l’accuse de vouloir renverser le gouvernement de la RDC et d’alimenter l’instabilité politique, un conflit violent et des déplacements des populations.
Jospin Chishugi