Les lacunes demeuraient encore quant à la reprise des cours pour l’année scolaire 2024-2025 dans la province du Nord Kivu. Cela était bien justifié étant donné la situation confuse qui règne dans cette région. C’est pour cette raison que la presse a été réunie ce jeudi 22 août par la représentante du gouverneur chargé de l’éducation pour élaguer toutes les lacunes et confirmer l’information qui était déjà là.
Prisca Kamala Luanda n’a pas manqué d’aborder le sujet qui inquiète plus d’une personne au Nord Kivu, c’est celui lié aux zones contrôlées par les rebelles du M23. À cet effet, elle a annoncé : « Je réunis la presse aujourd’hui pour parler de la rentrée scolaire qui pointe à l’horizon. »
À cette occasion, j’ai soulevé le point en rapport avec les écoles dans les zones sous occupation des rebelles, a-t-elle déclaré dans un point de presse tenu au gouvernorat avant de rassurer « les élèves et leurs parents que ces écoles organisées dans ces zones seront toutes opérationnelles ».
Un apaisement Certes, mais la crainte demeure. Contrairement à la ville de Goma où la sécurité est contrôlée par la défense loyaliste, ces zones non contrôlées risquent de se révéler en véritable défi sécuritaire pour les élèves et parents d’élèves. Cette réalité semble tarauder l’esprit des responsables de cette province.
Le lundi 02 septembre prochain, les Gomatraciens auront droit à assister aux vas et viens des enfants en bleu et blanc pour l’année scolaire qui pointe à l’horizon.
Bien que confirmée, la rentrée scolaire peut être pathétique si les enseignants exécutent leur action de boycott de cours qu’ils avaient déjà annoncée via leur syndicat. Ceux-ci réclament que leur condition soit améliorée : au cas contraire, ils ne prendraient pas le chemin de l’école.
La rédaction.