La ville de Beni s’est réveillée sous un climat hors du commun ce lundi 07 octobre.
Des barricades ont été placées sur plusieurs artères de la ville.
Situation consécutive aux deux journées sans activités décrétées par Front pour Beni, une mutualisation des forces politiques, mouvement citoyen et groupes de pression, pour exiger la fin de l’état de siège, la libération des prisonniers politiques et activistes des droits humains.
forces de l’ordre et de sécurité ont été permanentes dans presque tous les points réputés chauds de la ville, afin de se rassurer que l’ordre public ne souffre d’aucune perturbation.
Placées nuitamment par des manifestants, les barricades ont été levées par des éléments de la police, qui ont crépité des balles réelles dans certains foyers des tensions.
Timides tout l’avant-midi, les activités socioéconomiques ont repris progressivement l’après-midi.
Certaines portes des maisons de commerce rencontrées fermées, ont été scellées sur ordre de l’autorité urbaine.
Le maire suppose que les tenanciers de ces boutiques ont agit en complicité avec ceux qui paralysent les activités socio-économiques en boycottant, par ce geste, son appel à bouder cet appel à la ville morte.
Rappelons que le Front pour Beni, une mutualisation des forces politiques, mouvement citoyen et groupes de pression, exige, par cette manifestation, la levée de l’état de siège, la libération des prisonniers politiques et activistes des droits humains tels que Alain SIWAKO, Jean-Paul NGAHANGONDI, Fiston ISAMBIRO, Delcat IDENGO, Jacques SINZAERA et MWAMISYO KING.
MAUA GRACE