En prélude des élections générales à l’horizon 2023 en République Démocratique du Congo, la centrale électorale, CENI, vient de dévoiler au public la liste des pays retenus pour l’opération de l’identification et l’enrôlement des électeurs congolais vivant en dehors du pays.
D’après le deuxième vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, Didier Manara, qui séjourne à Bruxelles, les cinq pays retenus par son institution pour l’enrôlement et l’indentification des électeurs Congolais à l’étranger, sont notamment les USA, l’Afrique du Sud, la Belgique, la France et le Canada.
Il l’a révélé cette liste lors des échanges tenus, jeudi dernier, dans la salle des banquets de l’ambassade de la RDC en Belgique, avec les ressortissants congolais autours de la « participation de la diaspora congolaise au processus électoral » en cours en RDC.
Selon Didier Manara, cité par l’ACP, ces pays ont été choisis selon les critères de facilité de mouvement des experts et de transport du matériel électoral, alors que les pays limitrophes de la RDC n’ont pas été pris en compte à cause de la porosité des frontières nationales.
À ces termes, un appel à candidatures sera lancé, le moment venu, pour le recrutement du personnel électoral, qui sera formé au même titre que les observateurs aux scrutins. Quant à l’enrôlement des électeurs, seuls les Congolais qui ont conservé leur nationalité seront éligibles.
À l’en croire, ces critères se conforment à la Constitution de la RDC qui consacre exclusivité de la nationalité congolaise. « La nationalité congolaise est une et exclusive. Nul ne peut la détenir concurremment avec une autre ».
Cependant, a-t-il ajouté, la CENI a autorisé l’enrôlement des personnes âgées d’au moins 16 ans, car elles totaliseront 18 ans et plus à la date des derniers scrutins locaux et municipaux en 2024.
Bien plus, de façon cumulative, a-t-il dit, les candidats électeurs doivent aussi présenter une attestation de résidence ou une carte de séjour en cours de validité.
