Récemment, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont dévoilé des informations inquiétantes concernant les prétendues actions de l’armée du Rwanda et d’organisations militaires dans le secteur d’Alimbongo.
D’après des interceptions effectuées par les FARDC, l’armée du Rwanda aurait forcé le recrutement de civils congolais, puis les aurait transformés en soldats pour servir de chair à canon sur le front. Les autorités congolaises qualifient cette stratégie de cynisme et d’inhumanité.
De plus, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo soupçonnent ces groupes terroristes d’exploiter des installations civiles comme les églises, les écoles et les hôpitaux pour entreposer des armes et d’autres équipements militaires. Il s’agit d’une transgression évidente du droit international humanitaire, qui défend les installations civiles en période de conflit. L’usage abusif met en danger les communautés civiles et met en péril la neutralité de ces lieux cruciaux.
Dans ce contexte précaire, les Forces Armées de la RDC ont encouragé les citoyens forcés à se présenter armés. Pour faciliter leur réintégration et prévenir des pertes superflues, une méthode de reddition organisée a été instaurée.
Les FARDC ont aussi transmis un message aux populations résidant dans les zones sous contrôle des groupes armés. On les encourage à se retirer des postes adverses, fréquemment visés par les tirs aériens et l’artillerie, dans le but de réduire au minimum les pertes en vies humaines.
Ces découvertes se produisent dans un environnement de conflits plus intenses entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, tandis que la communauté mondiale demeure en désaccord sur la gestion de la crise dans l’est du pays. Les Forces Armées de la RDC ont réaffirmé leur détermination à préserver l’intégrité territoriale du pays, tout en demandant une mobilisation internationale pour condamner ces comportements et mettre un terme aux interventions des forces étrangères dans le conflit.
Pour rétablir la paix et la sécurité dans la région, une réponse coordonnée et immédiate est nécessaire face aux exploitations des citoyens, au détournement des infrastructures vitales et à l’intensification des conflits.
La Rédaction
