La forêt tropicale recouvre près de 60 % de la RDC, dont une grande partie du bassin du Congo – le deuxième plus grand espace de forêts tropicales du monde après l’Amazonie. C’est également la seule grande forêt tropicale qui absorbe plus de carbone qu’elle n’en émet, ce qui explique pourquoi les projets d’exploration d’une partie de celle-ci par le gouvernement en vue de l’exploitation d’hydrocarbures suscitent beaucoup de réticences de la part de l’Occident. Mais le gouvernement congolais dit avoir besoin autant « d’oxygène que de pain », comme l’explique Eve Bazaïba Masudi, vice-Première ministre de la RDC
Le financement des projets d’énergie renouvelable en Afrique aura été un point essentiel de la COP27 qui vient de refermer ses portes à Charm el-Cheikh. Le décalage entre ce qui doit être fait et les ressources nécessaires pour l’atteindre est en permanence au centre du débat. L’autre aspect de ce débat est l’exploitation des ressources déjà disponibles pour le développement du gaz et du pétrole afin de contribuer à la relance des économies africaines.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a déclaré à de nombreuses reprises que « la dépendance mondiale aux combustibles fossiles doit cesser ». Lors de la COP27, il a précisé que « […] les économies émergentes sont également essentielles pour infléchir la courbe des émissions mondiales »