Pékin est le premier partenaire économique de Téhéran depuis plus de quinze ans et les deux pays ont développé leurs relations économiques et commerciales ces dernières années, malgré les sanctions américaines. Des relations qui sont amenées à se développer encore un peu plus sous l’impulsion du nouveau pouvoir iranien.
Sans trop faire de publicité, la Chine a investi ces dernières années dans les secteurs automobile, pétrolier, gazier et pétrochimique de l’Iran. De même, l’Iran a augmenté ses exportations pétrolières vers la seconde puissance mondiale en dépit des sanctions américaines. L’Iran compte sur la Chine ainsi que sur l’Organisation de coopération Shanghai, une alliance impulsée par la Russie et la Chine qui se veut être un pendant à l’influence de Washington, pour contourner ces sanctions américaines. Pour le régime communiste, Téhéran est d’une grande importance à cause de sa situation stratégique sur la route de la soie, mais aussi à cause de sa situation au Proche-Orient et ses réserves pétrolières et gazières importantes.