« Assainissement économique en République Démocratique du Congo ». Tel est le thème de la séance académique animée, le mardi 19 novembre, au Conseil Economique et Social, à Kinshasa, par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba.
Invité à enrichir la connaissance des membres de cet organe délibérant économique, l’orateur a étalé l’arsenal juridique mis en place par le Gouvernement en vue d’améliorer le secteur économique en République Démocratique du Congo.
« L’assainissement de l’économie nationale est très capital parce qu’il a pour objectif de créer un environnement propice pour le développement de la République Démocratique du Congo. De 2007 à 2008, la République Démocratique du Congo a connu un grand nombre de lois économiques qui ont eu une incidence directe sur le tissu économique. Toutes ces lois étaient destinées à améliorer le climat des affaires dans le pays », a fait remarquer le patron de l’économie congolaise.
Pour le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, « toutes ces lois mises en place par le Gouvernement visent l’assainissement économique ». Il définit toutes ces lois comme étant l’ensemble de réformes et de politiques visant à créer un environnement propice à l’exercice des activités économiques privées, garantissant leur compétitivité, leur durabilité, leur capacité d’innovation.
Avec cette démarche proactive, le Gouvernement congolais affiche sa volonté de mettre en place des bases solides pour une économie résiliente et inclusive, au bénéfice de l’ensemble de la population. Il s’agit de lever certaines contraintes majeures touchant notamment à la réglementation de la fiscalité, à l’accès au financement : l’accès aux technologies ; les infrastructures de base, au capital humain et aux conditions d’accès aux marchés.
Par ailleurs, le patron de l’économie nationale s’est attardé sur les trois axes stratégiques sur lequel il repose son action au Ministère de l’Economie Nationale, à savoir : la lutte contre la vie chère, la formalisation de l’économie informelle et le redressement productif.
Décortiquant le premier axe, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale a présenté la baisse des prix des produits pétroliers comme l’action-phare du combat qu’il a engagé contre la vie chère, sous l’impulsion du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, et de la Première Ministre Judith Suminwa. Car, a-t-il souligné, « la baisse des prix des produits pétroliers à la pompe représente une économie significative pour les consommateurs, tant privés que ceux du transport en commun ». « Cette mesure va directement impacter le quotidien des Congolais dans une économie où les coûts de transport influencent fortement les prix des autres biens et services », a soutenu le VPM à l’Economie nationale.
En ce qui concerne la formalisation de l’économie informelle, il a informé les Conseillers de la République qu’il avait dépêché des missions d’études au Bénin et au Sénégal pour des échanges d’expériences dans le secteur de l’économie informelle et de développement des compétences.
Quant au redressement productif, le Gouvernement table sur la promotion des grands bassins de production. D’où, la raison de ses missions dans le Congo-Profond, notamment les provinces du Kasaï-Oriental et Central, dans la Lomami et dans le Sud-Ubangi.
Jean-Pierre Kiwakana Kimayala, président du Conseil économique et Social, a pour sa part, affirmé que l’exposé fait par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, a permis aux membres de son institution d’avoir des informations pour « donner des avis sur l’économie nationale et à remettre à qui de droit pour lui permettre de travailler en faveur du développement de la RDC ».
Cellcom/ECONAT