Les candidats magistrats pour la session 2024 reprennent les manifestations. Ils annoncent qu’ils passeront des journées et des nuits devant la cité de l’OUA et planifient une marche de protestation ce lundi 16 septembre.
Ils exigent uniquement leur nomination immédiate.
Deux cent cinquante mille candidats magistrats, ayant réussi le concours de 2022 organisé par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), réclament leur nomination.
D’après ces candidats magistrats, le chronogramme publié en février 2023 par le CSM prévoit leur nomination en avril 2024.
Noter que le concours de la magistrature avait attiré plus de 35 000 candidats, dont seulement 5 000 ont été retenus. En raison de contraintes budgétaires, la nomination de ces lauréats a été scindée en deux vagues : 2500 candidats en 2023, et les 2500 restants en 2024.
Cependant, les candidats en attente se disent être abandonnés. « Nous, les candidats magistrats qui attendons notre nomination en 2024, sommes livrés à nous-mêmes ». Certains d’entre nous viennent de l’intérieur du pays et vivent à Kinshasa dans des conditions inhumaines.
Cicéron Alimeti.