Les activités socio- économiques voir même agricoles ont, de nouveau, été paralysées ce vendredi 23 Août 2024 à Manguredjipa chef-lieu du secteur de bapere en territoire de LUBERO. C’est la deuxième journée sur une série des trois jours sans activités décrétés par la société civile pour dénoncer l’insécurité grandissante.
Toutes les maisons de commerce, les dépôts de vivres, bistrots des boissons et boucheries sont restées fermés.Le transport en commun même pour les particuliers n’a pas été du reste.
Les activités relatives au marché organisé chaque vendredi de la semaine n’ont pas eu lieu. Un moyen pour les habitants d’interpeller les autorités militaires sur la présence encore signalée des rebelles ADF dans les forêts du secteur de baperes et d’exiger aussi le départ sans condition des faux wazalendo encore présents dans la zone.
Muhindo Matofali vice -président de l’association <<N’tua Ande n’kuba>> une organisation regroupant la jeunesse PIRI, encourage cette initiative de la société civile et appelle le gouvernement tant provincial que national à prendre en considération les revendications de la population.
<<Nous encourageons cette décision de la société civile car la population est exécutée innocemment nuit et jour un peu partout. Nous habitants de mangurejipa encourageons cette action de la société civile qui s’est donné le courage de plaider à notre nom. Nous appelons le gouvernement à prendre en main la question sécuritaire de l’axe mangurejipa pour que la paix y reviennent>>.
La population ne pourrait pas profiter de cette situation douloureuse pour réglementer le conflit mais plutôt un moment de réflexion pour trouver solution à l’insécurité auquel fait face le secteur de bapere a dit Macaire sivikunula Mwendivwa chef de secteur de bapere. Il exprimait sa compassion à la population déplacés basées à Manguredjipa après 3 jours de grève sèche décrété par la société civile forces vives.
MAUA GRACE