Le président de la République Félix Tshisekedi serait-il en train de mener une “purge politique” ? C’est en tout cas ce que pensent ceux qui l’accusent d’instaurer un système dictatorial à quelques mois des élections. Invité de France 24, l’ancien premier ministre Matata Ponyo stigmatise tout ce qu’il présente comme les carences et dérives du régime en place, évoquant pêle-mêle “l’injustice, l’impunité, devenus un mode de gestion par excellence du pouvoir politique actuel ».
Dans un autre chapitre, le Sénateur Matata Ponyo a parlé sur la présidentielle qui est une élection à un seul tour, couplée aux législatives ainsi qu’aux élections des députés provinciaux et des conseillers communaux. D’après Matata Ponyo, la possibilité de la candidature commune de l’Opposition pour cette élection n’est pas encore à l’ordre du jour. Cependant, il n’exclut pas la possibilité de se mettre d’accord sur cette question au moment opportun. À ses yeux, la réunion de Lubumbashi était axée sur le système de communication commun à mettre en place pour combattre le régime Tshisekedi, qui selon lui, cherche à écarter les potentiels candidats déclarés à la prochaine présidentielle.
Matata Ponyo peste contre la Commission électorale (CENI) qui selon lui a enrôlé les mineurs. Il a dénoncé ce qu’il qualifie de fraude massive qui serait en préparation.
Sur la proposition de loi sur la congolité, dite loi Tshiani, qui vise à réserver la candidature à la Présidence de la République aux Congolais de père et de mère, Matata Ponyo estime que cette proposition de loi est inappropriée et vise à écarter les grosses pointures de l’Opposition à la course présidentielle.
À moins d’une année de la date fatidique du 20 décembre 2023, rien alors rien ne rassure que les élections présidentielles auront bel et bien lieu.