L’équipe de campagne de Donald Trump avait indiqué, ce mardi 24 septembre 2024, avoir été informée par le service de renseignements américain que les menaces « concrètes » d’assassinat émanant de l’Iran contre le candidat républicain à la présidentielle du 5 novembre, « Le président Trump a été informé plus tôt dans la journée par le bureau de la directrice du renseignement de menaces réelles et concrètes de l’Iran visant à l’assassiner », déclare son porte-parole.
Donald Trump est soumis à de fortes contraintes sécuritaires, particulièrement depuis la tentative d’assassinat du 13 juillet 2020. Son équipe de campagne également, qui doit forcément s’adapter dans la dernière ligne droite.
Il y a eu une tentative d’assassinat dont il avait échappé de peu, une autre où un homme armé embusqué dans un buisson n’a pas tiré.
Donald Trump, candidat républicain à la Présidentielle américaine, fait l’objet de multiples menaces d’assassinat. Un contexte tendu et dangereux qui, forcément, n’est pas sans conséquences pour lui et son équipe de campagne.
Plus généralement, les menaces affectent la logistique de la campagne et le moral des troupes de l’ancien président : « les événements nécessitent plus de temps à être organisés », « les équipes de campagne ont été alertées par le gouvernement de menaces d’empoisonnement » visant Trump et craignent « les attaques de drone sur les parcours de golf ou les apparitions publiques », énumère le Washington Post.
L’une des images marquantes de la campagne, désormais récurrente, est celle du candidat Trump s’exprimant en meeting derrière une vitre blindée.
Noter qu’il y a aussi ce cas d’un homme de 64 ans qui a été arrêté le 1er août aux États-Unis pour des menaces de mort proférées contre l’ancien président, déjà visé par deux tentatives d’assassinat cette année. Warren Jones Crazybull, un habitant de l’Idaho, a passé au moins neuf appels téléphoniques menaçants au domicile de Donald Trump, selon des documents judiciaires cités par NBC News.
Cicéron Alimeti.